Chacun de nous sait très bien dans quelle situation nous nous trouvons. Le coût de la vie augmente en flèche et nos salaires ne suivent tout simplement pas. Nous le savons parce que cela fait la une de tous les grands journaux. Parce que de plus en plus de travailleurs vont dans des banques alimentaires. Parce que nos voisins ne peuvent pas payer leur loyer. Parce que des personnes, y compris des membres du SCFP-Ontario, font plus de quarts de travail et se trouvent un deuxième voire même un troisième emploi pour joindre les deux bouts.

C’est invivable et nous le savons. En cette Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, rappelons-nous que nos nombreux projets et campagnes sont liés les uns aux autres en raison du principe simple que les gens doivent non seulement pouvoir survive mais prospérer.

Nous demandons aux conservateurs de Doug Ford d’abroger le projet de loi 124 en ayant ce principe en tête. Nous demandons au gouvernement de doubler les prestations du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH) et d’augmenter les prestations du programme Ontario au travail. Nous demandons au gouvernement d’augmenter le salaire minimum de façon significative d’un maigre 15,50 $ à au moins 20 $ de l’heure. Nous demandons au gouvernement de construire des logements vraiment abordables dans chaque collectivité. Et nous demandons aux conservateurs de Doug Ford d’écouter la demande qui est faite par le Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO) du SCFP pour une augmentation de 3,25 $ de l’heure pour chaque membre de la province.

Comme l’a affirmé le CSCSO, ces propositions sont raisonnables, nécessaires et abordables. Elles peuvent devenir réalité. Nous pouvons rassembler les ressources pour rendre la vie abordable en Ontario.

Vous n’avez qu’à regarder les bénéfices des sociétés qui sont en hausse. La greedflation, ou « inflation cupide », comme l’appelle le NPD fédéral, est réelle. Les entreprises se servent de l’inflation historique comme opportunité pour augmenter les salaires beaucoup plus que ce que leurs coûts croissants l’exigent. Nous devrions nous y attaquer immédiatement avec une série d’augmentations d’impôt pour les sociétés et les riches, ce qui jouerait un rôle important pour payer pour l’Ontario dont nous avons besoin.

Il est plus que temps d’agir. Éliminons la pauvreté dans cette province et partout une fois pour toutes.