OTTAWA – Après 18 mois sans contrat, les travailleur·euse·s académiques de l’Université d’Ottawa ont voté à 91 % en faveur de mesures de grève si l’employeur ne présente pas une proposition répondant à la crise de l’abordabilité, à la sécurité d’emploi et à la qualité de l’éducation.

“En tant que travailleur·euse·s et étudiant·e·s, nous sommes profondément préoccupé·e·s par le coût devenu inaccessible pour travailler et étudier à l’Université d’Ottawa. Après la retenue salariale inconstitutionnelle en vertu de la loi 124, il existe de réels problèmes de viabilité qui interfèrent avec la qualité de l’éducation”, a déclaré Catherine Larocque, présidente du SCFP 2626.

Le SCFP 2626 compte parmi ses membres des assistant·e·s d’enseignement, des assistant·e·s de recherche, des tuteur·trice·s, des démonstrateur·trice·s, des correcteur·trice·s, des surveillant·e·s de laboratoire et bien d’autres.

“Nous restons prêt·e·s à négocier et espérons que l’université comprendra à quel point elle a rendu la vie difficile aux travailleur·euse·s sur le campus. Le coût du loyer, de la nourriture, des transports augmente beaucoup plus rapidement que nos salaires”, a ajouté Larocque. “Cela signifie que nous occupons des emplois supplémentaires, vivons plus loin du campus et avons moins de temps à consacrer à nos étudiant·e·s. Nos conditions de travail sont vraiment leurs conditions d’apprentissage.”

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Les membres de la communauté sont encouragé·e·s à délivrer un message de soutien aux travailleur·euse·s académiques en envoyant des lettres à l’administration centrale exprimant leurs préoccupations.

Pour les demandes des médias et les demandes d’entrevue, veuillez contacter :

Robyn Chalmers, Coordinatrice des communications SCFP 2626

Courriel : [email protected]

Craig Saunders, Communications SCFP, 416-576-7316

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