Matheson, ON – Depuis le 15 octobre, les travailleurs municipaux du canton de Black River-Matheson, membres de la section locale 1490 du SCFP, sont en lockout, ce qui entraîne une suspension dangereuse des services essentiels qui affecte directement la communauté, déclare le syndicat.

« Nos membres sont impatients de retourner au travail et de recommencer à fournir des services essentiels à notre communauté, car les résidents méritent mieux, » déclare Serge Bouchard, président de la section locale 1490 du SCFP. « La situation actuelle affecte non seulement nos travailleurs dévoués, mais elle impose un fardeau indu aux résidents locaux qui dépendent de ces services et qui devront bientôt faire face à une saison de neige abondante. Il est donc décourageant de constater que l’employeur est si peu disposé à revenir à la table de négociation et qu’il s’est même montré carrément antagoniste. »

Dans une vidéo prise sur le piquet de grève, le maire, Doug Bender, affronte les membres en lockout et, selon M. Bouchard, « transmet un message agressif aux travailleurs », leur suggérant de chercher un nouvel emploi.

« Cette approche non constructive de la part d’un personnage clé ne fait qu’intensifier les difficultés rencontrées par les membres du syndicat et souligne l’urgence pour l’employeur d’engager un dialogue constructif dans l’intérêt de toutes les parties concernées, » a déclaré M. Bouchard. « Il est décourageant de voir l’employeur prolonger et même aggraver ce conflit. Nos membres sont prêts à s’engager dans un dialogue constructif, mais nous avons besoin de la réciprocité de l’employeur pour parvenir à une résolution qui bénéficie toutes les parties concernées. »

M. Bouchard souligne que la communauté est déjà confrontée à des défis, tels que les enfants bloqués dans les bus scolaires et les personnes à mobilité réduite incapables d’emprunter les trottoirs en raison de l’absence de services de déneigement.

La section locale 1490 du SCFP demande instamment à l’employeur de reconsidérer sa position et de retourner à la table de négociation. Le syndicat plaide en faveur d’une résolution rapide qui inclurait le même accord sans aucune concession, garantissant ainsi la fourniture ininterrompue de services vitaux à la communauté.

« Qu’est-ce qu’il faut pour que l’employeur donne la priorité au bien-être de notre communauté et revienne à la table des négociations? » demande M. Bouchard. « Nous lui demandons de penser aux répercussions sur les résidents locaux, surtout à l’approche d’une saison de neige abondante. Nos membres sont prêts à travailler; il est temps que l’employeur se joigne à nous pour mettre fin aux concessions et négocier une bonne entente. »

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Katrina McGaughey
Représentante en communications, SCFP
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