THUNDER BAY (ONTARIO) – Depuis l’annonce de vendredi dernier sur les compressions du gouvernement dans l’éducation, les travailleuses et travailleurs en éducation du conseil scolaire du district de Lakehead (LDSB) craignent le pire pour la sécurité des élèves dans les écoles de la région.

Le gouvernement a sabré un total de 2,13 millions de dollars dans le budget du conseil scolaire du district de Lakehead pour 2019-2020 et a réduit son financement de 199 $ par élève. Cet argent aurait aidé à financer les services de soutien que les employés de première ligne en éducation offrent aux enfants. Le conseil scolaire catholique du district de Thunder Bay a également subi une réduction de plus de 1,3 million de dollars.

À l’échelle de la province, 2 500 emplois seront éliminés par suite des compressions budgétaires du gouvernement dans les conseils scolaires. Au LDSB, les travailleuses et travailleurs en éducation représentés par le SCFP, les concierges, les employés d’entretien et les employés de cafétéria, craignent de recevoir un avis de mise à pied.

« Les services offerts par les concierges, les employés d’entretien et les employés de cafétéria du SCFP soutiennent l’apprentissage des enfants de dizaines de façons. Nous craignons que la perte de leurs services nuise aux élèves et à leur environnement d’apprentissage », a déclaré Rod McGee, président du SCFP 2486, au conseil scolaire du district de Lakehead.

M. McGee a ensuite expliqué les raisons de ses préoccupations : « Le départ des concierges pourrait entraîner la fermeture de classes. Les enfants devraient donc s’entasser dans les autres salles. Cela aurait des conséquences sur tout le reste, de la qualité de l’environnement d’apprentissage des élèves aux maladies contagieuses transmises parmi les élèves.

Les concierges sont aussi responsables de l’analyse de l’eau chaque jour, à la première heure. Les parents ne le savent peut-être pas, mais les conseils scolaires le savent, et le gouvernement Ford le sait aussi. C’est un travail qualifié important qui maintient la santé de tout le monde à l’école. C’est le type de tâche sur laquelle on ne peut pas lésiner sans mettre en danger la santé de tout le monde dans l’école.

Les employés d’entretien maintiennent les écoles en bon état. Ils sont responsables de la structure du bâtiment de l’école et veillent à ce que les écoles soient des endroits sécuritaires où apprendre et travailler. De même, les employés de notre cafétéria sont les personnes qui veillent à ce que les élèves aient une alimentation saine et sécuritaire.

« Ce principe s’applique à toutes les autres personnes qui travaillent dans une école, qu’il s’agisse des aides-enseignants, des enseignants ou des secrétaires de l’école. Nous jouons tous un rôle vital pour faire fonctionner les écoles. »

Le SCFP, qui représente 55 000 travailleuses et travailleurs en éducation dans les écoles de l’Ontario, considère les compressions dans le financement des subventions pour les besoins des élèves pour 2019-2020 imposées par le ministère de l’Éducation comme « une attaque contre les élèves, contre l’enseignement public et contre les personnes qui fournissent des services aux élèves ».

« Les parents devraient être révoltés par la façon dont ce gouvernement met en péril l’éducation et le bien-être de leurs enfants », a déclaré Laura Walton, présidente du Conseil des syndicats scolaires de l’Ontario du SCFP. Elle a ajouté que les répercussions de la perte d’employés de l’éducation comme les concierges, les employés d’entretien et les employés de cafétéria au LDSB nuiront à « la sécurité des élèves de l’Ontario et de leurs familles ».

En ce qui concerne les compressions dans le financement des subventions pour les besoins des élèves, Laura Walton a ajouté : « C’est une compression en termes absolus, et c’est encore pire si on tient compte de l’inflation », en soulignant qu’il y aura plus de 11 000 élèves de plus inscrits dans les écoles de l’Ontario l’an prochain. « Mais en mars, le gouvernement a réduit d’environ 300 millions de dollars les budgets qui permettent de financer les travailleuses et travailleurs en éducation. »

« Les élèves de l’Ontario et leurs familles comptent sur les services offerts par les travailleuses et travailleurs en éducation. Les écoles ne peuvent pas fonctionner sans eux. Pourtant, le gouvernement Ford se débarrasse des personnes qui fournissent ces services. « Cela s’appelle une attaque contre notre système d’enseignement public », a conclu Laura Walton.

Le Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO) du SCFP représente des travailleurs de l’éducation sein de conseils d’écoles publiques, catholiques, francophones et anglophones qui font partie du plus important syndicat en Ontario, soit le SCFP-Ontario, qui représente 270 000 travailleurs dans chaque collectivité de la province.

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Mary Unan, Service des communications du SCFP, au 647-390-9839