(Hamilton, Ontario) – Aujourd’hui, les assistants à l’enseignement et à la recherche en grève à l’Université McMaster ont bloqué le site de construction d’une résidence pour diplômés appartenant à l’université afin de mettre en lumière les salaires qui ne suivent pas le coût de la vie.

« Nous sommes en grève principalement parce que l’Université McMaster continue de nous proposer des salaires à peine plus élevés que des salaires de pauvreté », d’affirmer Chris Fairweather, président de la section locale 3906 du SCFP, qui représente environ 2 800 assistants à l’enseignement et à la recherche à l’université. « Entre-temps, ils croient qu’il est logique de construire une résidence pour diplômés qu’aucun de nous pourrait se permettre avec ces salaires. »

La résidence pour diplômés du 10, rue Bay dans le centre-ville de Hamilton devrait pouvoir accueillir plus de 600 diplômés et les membres de leurs familles aussi tôt qu’à l’automne 2023. Le syndicat affirme cependant qu’un sondage envoyé aux étudiants diplômés à ce sujet révèle que les loyers varieront entre environ 1 200 $/mois et 1 800 $/mois, ce que les étudiants diplômés de l’Université McMaster qui gagnent au plus 11 687 $/année, ou environ 973 $/mois, avec un poste d’assistant à l’enseignement à temps plein, ne peuvent pas payer

« Nous devons continuer d’attirer l’attention sur les tactiques de l’Université qui consistent à nous comprimer entre des salaires chroniquement bas et des loyers astronomiques », d’affirmer Shalen Prado, vice-présidente de la section locale 3906 du SCFP. « Et si nous devons déplacer une de nos lignes de piquetage à ce site de construction pour le faire, c’est ce que nous sommes prêts à faire. Il est temps que l’Université revienne à la table avec de véritables améliorations afin que nous puissions faire notre travail de manière viable et sans un stress financier aussi grand. »

La proposition du syndicat qui représente les travailleurs en grève, soit la section locale 3906 du SCFP, comprend des augmentations de salaire; la prolongation du financement et du travail garanti; une protection contre la perte de salaire en raison d’augmentations des frais de scolarité sous la forme de remboursements; et une réduction de l’écart salarial entre les assistants diplômés et de premier cycle.

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Daniel Tseghay, conseiller aux communications du SCFP, à [email protected] ou au 647 220-9739