WINDSOR (ONTARIO) – Selon la section locale 2974 du SCFP, le gouvernement provincial doit prendre des mesures décisives et financer les solutions qui atténueront la crise actuelle de pénurie d’ambulances dans le Comté d’Essex.

« En raison d’une pénurie de personnel chronique et des délais de déchargement des ambulances continus, en tant que travailleurs paramédicaux, nous avons de la difficulté à desservir notre collectivité dans le Comté d’Essex », d’affirmer James Jovanovic, un travailleur paramédical actif et président de la section locale 2974 du SCFP, le syndicat qui représente près de 300 travailleurs paramédicaux dans le Comté d’Essex. « Nous sommes encouragés que le Comté d’Essex ait reconnu le problème et déclaré une situation d’urgence. Il est maintenant temps d’agir et le gouvernement provincial doit jouer un rôle important dans le soutien des travailleurs paramédicaux. »

Comme d’autres municipalités, le Comté d’Essex sépare le financement des services paramédicaux avec le gouvernement provincial, mais les hôpitaux sont financés par le gouvernement provincial. Le manque de capacité d’hospitalisation est la responsabilité du gouvernement provincial – mais les municipalités se retrouvent à devoir parer à la pénurie d’ambulances découlant d’une capacité insuffisante.

Alors que les services paramédicaux municipaux sont de plus en plus affectés par les délais de déchargement des ambulances en raison du manque d’employés hospitaliers et du manque de capacité, la section locale 2974 du SCFP veut que le gouvernement provincial finance entièrement les coûts associés aux délais de déchargement.

« Il y a trois solutions principales : plus de travailleurs paramédicaux, plus de personnel hospitalier et une meilleure capacité d’hospitalisation, d’affirmer M. Jovanovic. Si le gouvernement provincial indemnise le Comté pour les délais de déchargement, ce financement peut être utilisé pour avoir un plus grand nombre de travailleurs paramédicaux et d’ambulances. Entre-temps, le gouvernement de la province doit également améliorer les niveaux de dotation en personnel dans les hôpitaux et la capacité de réduire les délais de déchargement. »

M. Jovanovic a souligné que la capacité d’hospitalisation en Ontario est la pire par habitant au Canada et que l’Ontario est à égalité avec le Mexique en ce qui a trait au nombre le moins élevé de lits dans les hôpitaux (en anglais seulement) par habitant parmi les pays observés par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Depuis 2008, l’Ontario a également eu le financement des soins de santé par habitant le plus bas au Canada.

« En tant que travailleur paramédical, je suis témoin des délais de déchargement depuis plus de 14 ans. La vérité est que nous sous-finançons les soins de santé de cette province depuis longtemps. Il est temps de prioriser les investissements dans notre système plutôt que les économies à court terme. La population de cette province mérite mieux », a-t-il affirmé.

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