BELLEVILLE (ONTARIO) – Les travailleurs municipaux de Belleville pourraient se retrouver en arrêt de travail dès le lundi 22 février si une entente n’est pas conclue entre la Ville et la section locale 907 du Syndicat canadien de la fonction publique (section locale 907 du SCFP) qui représente plus de 200 des cols blancs et cols bleus de la ville.

Le syndicat et la Ville se sont réunis à 21 occasions dans le cadre des négociations pour l’entente actuelle avant que la Ville décide de supprimer tous les points sur lesquels les deux parties s’étaient entendues jusqu’à présent. Le syndicat a demandé un « rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation » au ministère du Travail, qui a été déposé ce matin. Le dépôt d’un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation déclenche un compte à rebours de 17 jours avant que le syndicat ne puisse légalement entreprendre une grève ou que la Ville ne puisse déclencher un lock-out.

« C’est vraiment comme si on nous avait coupé l’herbe sous le pied », de dire Marc Goulet, président de la section locale 907 du SCFP et un travailleur de première ligne de la Direction des loisirs, de la culture et des services communautaires. « Ce n’est pas la situation dans laquelle nous aurions cru nous retrouver à ce moment-ci. Les choses allaient bien tout au long de la pandémie – les mots me manquent pour dire à quel point je suis fier de la façon dont nos membres  se sont montrés à la hauteur et ont assumé de nouvelles tâches et des tâches modifiées afin d’assurer le fonctionnement de cette ville et la sécurité des résidents – nous étions en négociation depuis 21 jours lorsque l’employeur a décidé de tout annuler et de présenter une proposition entièrement nouvelle que nous ne pouvons tout simplement pas accepter. »

Depuis le début de la pandémie de la COVID-19, les membres de la section locale 907 du SCFP ont continué d’offrir des services aux résidents de Belleville, certains membres travaillant de la maison et d’autres adoptant des tâches modifiées afin de permettre que des établissements municipaux puissent rester ouverts et que les entreprises et les résidents comprennent et respectent les plus récents protocoles de distanciation sociale.

« Nous savons qu’il est possible de conclure une entente parce que nous travaillions sur cette entente avant que la Ville détruise tout, de dire M. Goulet. Nous ne sommes jamais venus à la table avec des demandes déraisonnables. En tant que président, mon but a toujours été d’assurer que nos membres continuent de travailler, offrant des services qui assurent le fonctionnement de Belleville et assurant la sécurité de la population. »

Le jeudi 18 février, les deux parties se réuniront avec un médiateur nommé par le gouvernement provincial afin de tenter de conclure une entente.

« J’espère que le 18 février, lorsque nous nous réunirons avec le médiateur, les esprits se seront calmés et qu’une entente équitable qui respecte le travail acharné que nos membres ont fait pourra être négociée », d’ajouter M. Goulet.

 

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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :

 

Matthew Stella, Service des communications du SCFP, au 613 252-4377 ou à [email protected]

 

MS:gb/sepb491

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