TORONTO – Environ 700 travailleurs de l’électricité et des métiers employés par la Commission de transport de Toronto (TTC) sont prêts à déclencher la grève. Les travailleurs, représentés par le SCFP 2, sont sans contrat depuis avril 2022.

Malgré plusieurs séances de négociation depuis février 2024, les discussions n’ont pas abouti. En conséquence, les travailleurs ont établi une date limite de grève à 0 h 01 le 22 avril 2024.

« Aucun d’entre nous ne souhaite une grève, mais nous n’avons pas le choix », déclare Sumit Guleria, président de la section locale 2 du SCFP. « Nos services sont essentiels à la sécurité publique et ont un impact direct sur le bien-être des clients. Il est impératif de reconnaître et de traiter équitablement les contributions inestimables de nos membres ».

Au cœur des négociations se trouve la demande d’une augmentation de salaire équitable pour faire face au coût de la vie de plus en plus élevé. Les travailleurs réclament une augmentation pour garantir que leurs revenus restent en phase avec les taux d’inflation galopants.

« Nous accordons la priorité à la sécurité à tous les niveaux de la TTC afin que chacun puisse se déplacer en toute sécurité », explique M. Guleria. « Il est essentiel de ne jamais compromettre la qualité de notre travail en rognant sur les coûts ».

La section locale 2 du SCFP reste fermement déterminée à parvenir à une résolution mutuellement bénéfique. Néanmoins, les travailleurs sont prêts à faire grève pour obtenir un traitement et une compensation équitables.

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Pour plus d’informations, veuillez contacter

Katrina McGaughey
Représentante en communications, SCFP
[email protected] | 514-898-6139

 

A propos de.. :
Le SCFP 2 représente environ 700 travailleurs des communications, de l’électricité et de la signalisation responsables du bon fonctionnement de la TTC. Pendant plus d’une décennie, les travailleurs de la TTC ont été désignés comme un service essentiel, au même titre que les pompiers ou la police, et ont été privés du droit de grève. Toutefois, une décision historique rendue l’été dernier a annulé cette désignation, redonnant aux travailleurs de la TTC les mêmes droits qu’à tous les autres travailleurs des transports publics du pays.

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