Toronto (Ontario) — Avant la pandémie de la COVID-19, soit entre 2013 et 2020, le financement des associations de santé et de sécurité de l’Ontario a diminué d’environ 17 pour cent.

Le 28 avril, Jour de deuil national des travailleurs pour se rappeler des personnes qui sont décédées au travail, le SCFP demande à tous les partis politiques de s’engager à améliorer les dépenses pour une formation en matière de santé et de sécurité et de réinvestir les excédents budgétaires de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) dans les programmes essentiels de santé au travail.

« La COVID-19 a fondamentalement changé comment nous pensons à la santé et à la sécurité au travail. Toutefois, malgré les dures leçons apprises pendant cette pandémie et les pandémies précédentes, nous continuons de voir le gouvernement provincial faire des coupures frappantes à nos premières lignes de défense contre les maladies contagieuses : la sensibilisation et la prévention », de dire Harry Goslin, président du syndicat des employés d’indemnisation de l’Ontario (OCEU) / section locale 1750 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente plus de 3 600 employés à la CSPAAT et à l’Infrastructure Health & Safety Association (IHSA).

Un investissement dans la formation en matière de santé et de sécurité est fondamental pour le bien-être des travailleurs et réduit les accidents et les blessures au travail, ce qui, en retour, représente de réelles économies de coûts pour les employeurs qui assurent la sécurité.

« Un investissement dans la formation en matière de santé et de sécurité au travail entraîne moins de blessures et de décès au travail et moins de demandes d’indemnisation à la CSPAAT », de dire M. Goslin.

Selon une recherche commandée par la CSPAAT de l’Ontario, pour chaque dollar investi en santé et sécurité, les employeurs qui assurent la sécurité peuvent constater des gains financiers qui peuvent aller de 1,24 $ à 2,14 $.

« La santé et la sécurité sont fondées sur des preuves scientifiques, non pas des programmes politiques. Avec les élections provinciales à l’horizon, il est temps pour les partis politiques de décider de quel côté de l’histoire ils veulent se retrouver – le laxisme des restrictions impopulaires mais nécessaires ou la protection des travailleurs de première ligne des quatre coins de la province », d’affirmer M. Goslin.

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