Des syndicats représentant 175 000 travailleurs des lignes de front de cette pandémie exigent que le gouvernement de Doug Ford soutienne cette main-d’œuvre majoritairement féminine

TORONTO (ONTARIO) – Aujourd’hui, le SEIU Healthcare, Unifor et le SCFP, des syndicats qui représentent 175 000 travailleurs de la santé des quatre coins de l’Ontario, ont tenu une conférence de presse virtuelle pour annoncer le lancement d’actions en cette Journée internationale des femmes avec un message clair au premier ministre Doug Ford : « Respectez-nous. Protégez-nous. Payez-nous. »

Après une année à assumer le lourd fardeau que représente la pandémie, les travailleurs de la santé – une main-d’œuvre majoritairement féminine – demandent au gouvernement du premier ministre Doug Ford d’appuyer les travailleuses et non pas un système déficient qui profite de sa main-d’œuvre.

Voici leurs demandes pour le respect, la protection et un meilleur salaire pour les femmes qui travaillent dans le secteur des soins de santé :

• renverser l’exode du personnel dans le secteur des soins de santé en transformant les emplois à temps partiel qui relèvent de l’exploitation en emplois à temps plein, avec avantages sociaux;
• accorder des congés de maladie payés pour les maladies liées à la COVID-19 et offrir une rémunération aux employés qui attendent le résultat de leur test de dépistage ou qui sont en isolement;
• fournir l’ÉPI dont les travailleurs de la santé ont besoin pour travailler en toute sécurité;
• rendre la « prime liée à la pandémie » initiale de 4 $ de l’heure accessible à tous les travailleurs de la santé et la rendre permanente à partir de maintenant.

Les travailleurs de la santé manifesteront leurs demandes dans les hôpitaux et les foyers de soins infirmiers des quatre coins de l’Ontario le lundi 8 mars 2021 (Journée internationale des femmes), en portant des autocollants et en brandissant des affiches sur lesquelles on peut lire : « Respectez-nous. Protégez-nous. Payez-nous. »

Les médias et la population peuvent suivre les manifestations des travailleuses de la santé sur les médias sociaux en utilisant le mot-clic #RespectezProtégezPayez.

CITATIONS :

« En cette Journée internationale des femmes, les femmes qui travaillent dans les soins de santé veulent plus que des paroles creuses de la part du gouvernement du premier ministre Doug Ford. Subissant un coût financier et émotionnel dévastateur après avoir servies sur les lignes de front de la pandémie, les travailleuses de la santé veulent que ces paroles soient appuyées par des mesures audacieuses afin de reconnaître pleinement leur contribution à l’économie des soins. Pour cela, on doit, entre autres, leur verser un salaire décent et, pour les travailleuses à faible revenu comme les préposées aux services de soutien à la personne, cela signifie augmenter le salaire de base à au moins 25 $ de l’heure. Le premier ministre Doug Ford pourrait soutenir les travailleuses de la santé en faisant cela immédiatement. » – Sharleen Stewart, présidente du SEIU Healthcare

« Le manque de respect pour le travail de soins est devenu terriblement évident pendant la COVID-19, mais il découle d’un échec de longue date à reconnaître l’importance de ce travail simplement parce ce sont des femmes qui le font. Une preuve de cela ce sont les travailleuses de la santé et des soins de longue durée qui occupent souvent un emploi précaire et ne reçoivent pas de salaire décent. Les emplois à temps plein avec avantages sociaux sont rarement disponibles et ces femmes doivent occuper plusieurs emplois juste pour survivre. » – Katha Fortier, adjointe au président national d’Unifor

« Près de 20 000 travailleurs de la santé ont contracté la COVID-19 au travail et 20 en sont morts. Bien que les travailleurs de la santé avaient droit à un masque N95, leurs employeurs refusaient de leur en fournir un. On leur disait que ce n’était pas nécessaire. Les masques sont sous clé. Ça doit changer. Cette main-d’œuvre féminine précieuse mérite le respect, la protection et un meilleur salaire. Obliger le port du masque N95, comme l’a fait le Québec, et un montant de 4,00 $ de l’heure sous forme de prime liée à la pandémie seraient des gestes forts de reconnaissance de la part du gouvernement provincial de l’Ontario. » – Sharon Richer, secrétaire-trésorière du Conseil des syndicats hospitaliers de l’Ontario (CSHO-SCFP)

-30-

Corey Johnson
Service des communications du SEIU Healthcare
[email protected]
416 529-8909

Stella Yeadon
Service des communications du SCFP
416-559-9300
[email protected]

Kathleen O’Keefe
Service des communications d’Unifor
[email protected]
416-896-3303