(St. Catharines, ON) Le maire de St. Catharines ayant présenté un budget qui inclut la privatisation de la foresterie, les travailleurs forestiers, membres de la section locale 150 du SCFP, sont prêts à assister à une réunion du conseil municipal pour protéger leurs emplois et leurs services, et pour s’assurer que la foresterie reste publique.
« Un couvert arboré suffisant fournit des services écologiques inestimables comme l’ombrage, la gestion des eaux pluviales et la purification de l’air, » a déclaré Pierre Parent, président de la section locale 150 du SCFP. « La proposition de la ville de privatiser le service forestier interne est une menace inutile pour les travailleurs qui fournissent des services importants et pour les résidents de St. Catharines qui compte sur eux. La foresterie à St. Catharines doit rester publique et nous nous rendrons au conseil municipal demain pour nous assurer que nos représentants agissent comme il faut. »
Le syndicat affirme dans un rapport que le budget de la Ville de St. Catharines repose sur des coûts de main-d’œuvre surgonflés et des coûts sous-estimés pour la privatisation du travail. La Ville néglige également l’importance de la responsabilité publique et politique, le syndicat faisant remarquer que les fonctionnaires sont directement responsables devant la municipalité. Enfin, la qualité du travail risque d’en souffrir, car les entreprises privées sont avant tout motivées par le profit et ne lésinent pas sur les moyens lorsqu’elles le peuvent, affirme le syndicat, et exigent généralement des honoraires coûteux pour répondre aux urgences. Par conséquent, les travailleurs qu’ils emploient ont les pires conditions de travail et sont plus souvent inexpérimentés, ce qui a un impact sur la qualité du travail et la santé des arbres.
« La ville doit plutôt s’engager à garder ce travail à l’interne, » affirme Rory Bourgeois, secrétaire-trésorier de la section locale 150 du SCFP. « Si la ville veut vraiment augmenter son couvert forestier et créer des communautés durables, vivables et dynamiques dont les résidents ont besoin et qu’ils méritent, le travail forestier doit rester public et protéger nos emplois. C’est pourquoi nous nous rendons au conseil municipal demain et nous espérons que le maire et les conseillers nous entendront, ainsi que les organisations, comme ArborSTC, Niagara Urban Stewards et le Comité d’action pour la biodiversité et le climat, qui ont été solidaires avec nous. »
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