En réponse à l’annonce faite aujourd’hui par le ministre de l’Éducation Stephen Lecce au sujet du report de la semaine de relâche, la présidente du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO) du SCFP, Laura Walton, a fait le commentaire suivant :

« Nous avons dit très clairement au gouvernement de Doug Ford que les travailleurs de l’éducation du SCFP ne voulaient aucun changement à la semaine de relâche. Les membres du personnel et les élèves ont eu une année scolaire difficile et la santé mentale de tout le monde aurait bénéficié d’une longue pause prévue à l’horaire pour les aider à recharger leurs batteries. »

Le ministre de l’Éducation peut affirmer avoir basé sa décision de reporter la semaine de relâche sur les conseils fournis par les responsables de la santé publique de l’Ontario, mais les travailleurs de l’éducation vivent chaque jour avec les conséquences de son refus constant de mettre en œuvre d’autres mesures fondamentales qui rendraient les écoles plus sécuritaires. Ces mesures incluent :

  • le dépistage obligatoire pour toute personne qui franchit les portes d’une école;
  • un dépistage des cas asymptomatiques et un dépistage rapide dans les écoles : 80 % de trousses de dépistage rapide sont inutilisées par le ministère et le dépistage des cas asymptomatiques n’est aucunement fait dans les écoles. Certains services de santé ont affirmé explicitement qu’ils refusent de faire du dépistage à moins qu’il y ait une éclosion;
  • des journées de maladie payées pour le personnel occasionnel afin qu’aucun travailleur de l’éducation qui est malade n’ait à s’inquiéter de subir une perte de salaire; cela serait conforme à la position de l’Association des agences locales de santé publique, qui a récemment demandé des dispositions sur des congés de maladie payés dans la Loi sur les normes d’emploi;
  • inclure les aides-enseignants dans les plus petites cohortes d’élèves qu’ils aident afin qu’ils n’aient pas à se promener d’une classe à l’autre;
  • l’ouverture des espaces clos afin de permettre une plus grande distanciation physique;
  • une ventilation adéquate, y compris des purificateurs d’air pour chaque local occupé dans les écoles;
  • des barrières imperméables pour le personnel de première ligne dans les bureaux;
  • limiter le nombre de travailleurs qui doivent se trouver dans les écoles lorsque les écoles sont fermées;
  • l’examen des plans d’enseignement individualisé des élèves avec un objectif d’évaluation de la sécurité et du risque;
  • le partage de la répartition des embauches, conseil par conseil, en utilisant le financement lié à la COVID.

Finalement, le SCFP demande encore une fois une table concertée de toutes les parties concernées afin d’assurer la sécurité dans les écoles et la mise en œuvre de propositions qui ont déjà été faites au sujet du contrôle, du dépistage et du nombre d’élèves par classe.

Ne vous méprenez pas : le ministre peut reporter la semaine de relâche et affirmer qu’il le fait dans l’intérêt de la santé publique. Mais s’il ne donne pas suite aux propositions énoncées ci-dessus pendant la pandémie de la COVID-19, il met les élèves, les travailleurs et les familles en danger.

Laissons le ministre mettre les meilleurs conseils médicaux et de santé publique en action, conseils qui feront une différence pour la santé et la sécurité des élèves et des travailleurs.

 

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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :

 

Mary Unan, Service des communications du SCFP, au 647 390-9839

Laura Walton, présidente du CSCSO, au 613 813-9951

kw/sepb491

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