Depuis 18 mois, OMERS effectue un examen. Ils appellent ça une « évaluation du risque » mais, en fonction de la pratique passée d’OMERS, nous savons que cela signifie que les décideurs d’OMERS examinent la possibilité de faire d’autres coupures aux prestations de retraite d’OMERS.

Dès 2007, des propositions ont été faites chaque année, propositions qui auraient réduit vos prestations de retraite d’OMERS. Les travailleurs ont réussi à les repousser en exerçant des pressions, ensemble.

En 2017-2018, il y a eu d’importants efforts de campagne pour réduire les prestations d’OMERS. Ces réductions n’ont pas eu lieu parce que les travailleurs ont adopté une position ferme et les ont repoussées.

Puis, en 2019, le conseil d’administration de la Société de promotion d’OMERS a fait adopter à toute vitesse des changements à la gouvernance. Cela a ouvert la voie à OMERS pour profiter, en 2020, du chaos dont nous avons été témoins au début de la pandémie de la COVID-19 et éliminer l’indexation garantie pour tout nouveau service ouvrant droit à pension après le 1er janvier de cette année.

Pour les portions de votre pension acquises avant 2023, on vous garantissait l’obtention d’une augmentation des paiements de votre pension chaque année en fonction de la hausse du coût de la vie – jusqu’à un maximum de six pour cent par année.

Dorénavant, à savoir si la pension que vous accumulée suivra le rythme de l’inflation dépend du conseil d’administration opaque de la Société de promotion d’OMERS. Pour tout service ouvrant droit à pension accumulé à partir de maintenant, la hausse annuelle en fonction du coût de la vie pourrait être de 100 %, de 0 % ou n’importe où entre les deux. Cela pourrait faire en sorte que les travailleurs seraient plus pauvres au moment de leur retraite et il n’y a aucune bonne raison pour cela.

Est-ce que ça semble être une affaire conclue?

Eh bien, ça ne l’est pas.

Le SCFP-Ontario offre une formation de militants des pensions aux travailleurs de première ligne comme façon d’empêcher de nouvelles coupures à OMERS. Jusqu’à maintenant, près de cent membres du SCFP ont suivi cette formation et d’autres se sont inscrits pour la suivre en avril. Ces militants sont maintenant prêts à faire participer leurs sections locales et leurs employeurs à la campagne.

« Bien que les salaires combinés des grands patrons d’OMERS aient été de 15,5 millions de dollars en 2022, le retraité moyen d’OMERS ayant un ANR de 65 ans a reçu seulement 21 400 $ – un montant à peine suffisant pour survivre de nos jours », d’expliquer Mike Galipeau, un concierge du Conseil scolaire de district d’Algoma et membre-organisateur du CSCSO.

« Tout le monde mérite un revenu suffisant et assuré lorsqu’est venu le temps de prendre sa retraite, y compris vous, d’affirmer Mike. Il est clair que la mobilisation des travailleurs peut empêcher les coupures aux pensions. Je demande donc à tous mes collègues de travail de prendre part à cette lutte visant à mettre fin aux coupures dès maintenant. »

Si tous les syndicats et le groupe de retraités représentés au sein du conseil d’administration de la Société de promotion d’OMERS s’unissent, nous pouvons faire échec à toute proposition de réduire nos pensions d’OMERS. Un vote à la majorité des deux tiers du conseil d’administration de la Société de promotion d’OMERS est nécessaire pour faire des changements à nos prestations et/ou taux de cotisation.

C’est pourquoi il est important, dans le cadre de la campagne actuelle, que tous les travailleurs qui cotisent à OMERS – travailleurs de conseils scolaires, travailleurs municipaux, travailleurs de sociétés d’aide à l’enfance, travailleurs paramédicaux, pompiers et policiers – prennent part à la lutte visant à mettre fin aux coupures.

Mettre fin aux coupures n’est que le début de la réforme d’OMERS afin que son objectif soit de respecter la promesse de pensions faite aux travailleurs.

« L’histoire est la preuve, d’observer Mike. Nous pouvons mettre fin aux plus récentes coupures faites à OMERS et protéger votre sécurité de la retraite à vous, celle de vos collègues de travail et celle de votre collectivité. »

« Je ne suis pas ici juste pour moi parce que je pourrais déjà être à la retraite, d’admettre Mike. C’est une question d’équité pour les jeunes travailleurs également. »

Vous voulez faire votre part pour aider à empêcher les coupures aux pensions d’OMERS? Communiquez avec les organisateurs de la campagne en envoyant un courriel à [email protected].