Depuis 1992, la complexité des besoins en matière de soins des résidents des foyers de soins de longue durée de l’Ontario, dont la majorité sont âgés de 85 ans ou plus, a augmenté de façon importante. Soixante-treize pour cent des résidents souffrent d’une certaine forme d’Alzheimer ou de démence, et la plupart ont besoin d’aide pour s’alimenter, se laver, faire leur toilette et sortir du lit.
Pourtant, l’Ontario finance les soins de longue durée à un niveau plus bas qu’à peu près n’importe quelle autre province canadienne. Le résultat du manque de financement provincial est qu’il n’y a pas suffisamment de membres du personnel pour fournir aux résidents le temps de soins dont ils ont besoin chaque jour pour vivre avec dignité dans les foyers de soins infirmiers de l’Ontario.
Qu’est-ce qui doit changer?
- Une modification doit être apportée à la Loi de 2007 sur les foyers de soins de longue durée afin d’y inclure une norme de soins imposée par la loi d’un minimum de quatre heures par résident par jour, selon le niveau de gravité des soins requis et la clientèle.
- Le financement public pour les foyers de SLD doit être lié à l’offre de soins de qualité et à des niveaux de dotation en personnel qui répondent à la norme minimale de quatre heures de soins imposée par la loi.
- Assurer un financement responsable en rendant les rapports publics sur les niveaux de dotation en personnel dans chaque foyer de SLD de l’Ontario obligatoires.
- Fournir immédiatement un financement aux établissements spécialisés hébergeant des personnes souffrant de déficiences cognitives qui ont été évaluées comme étant potentiellement agressives, et les doter d’un nombre suffisant de travailleurs formés de façon appropriée.
- La province doit cesser de fermer des lits de soins continus complexes et des lits de niveaux de soins alternatifs afin de mettre un terme au transfert des patients souffrant de troubles médicaux complexes de l’hôpital vers des foyers de soins de longue durée.