MISSISSAUGA (ONTARIO) – La pandémie de COVID-19 entraîne instabilité des revenus et insécurité alimentaire pour un nombre croissant de citoyennes et de citoyens de Peel. Avec une inflation à 4,9 pour cent en novembre, il devient de plus en plus difficile de faire l’épicerie et de nourrir sa famille, explique Salil Ayra, président du SCFP 966, le syndicat de milliers d’employées et d’employés de la Région de Peel.
Mais, ajoute-t-il, « personne ne devrait avoir faim dans une communauté aussi riche. C’est pourquoi notre section locale, le SCFP 966, redonne fièrement à la population de Peel en soutenant des activités comme le déjeuner de Noël de Streetsville ce samedi, qui amasse des fonds pour Eden Food For Change. »
Parmi ses autres œuvres communautaires et caritatives, le SCFP 966 commandite ce déjeuner-bénéfice depuis quelques années. En 2021, celui-ci aura lieu le 4 décembre de 8 h à 11 h au Centre des congrès de Mississauga.
« Cela est peut-être difficile à croire, mais cette épreuve a affligé du personnel occasionnel et à temps partiel de la Région de Peel », confie M. Ayra. Il y a des centaines de préposées et préposés aux services de soutien à la personne, d’infirmiers et infirmières auxiliaires autorisées, de gens qui travaillent dans la nutrition et d’autres domaines, dans les établissements de soins de longue durée de la Région de Peel, qui n’ont pas d’emploi à temps plein. Ils cumulent d’autres boulots dans des maisons de retraite ou un hôpital pour joindre les deux bouts. « Ce sont ces travailleuses et ces travailleurs qui ont été touchés économiquement par la pandémie, quand le gouvernement a limité le personnel des soins de longue durée à un seul lieu de travail. Ils ont perdu des heures, une partie de leur salaire hebdomadaire, plongeant certains dans des difficultés financières. Les banques alimentaires leur ont donné un coup de main. Et nous voulons donner en retour pour les remercier. »
Salil Ayra insiste sur le rôle de chef de file de la Région de Peel, en tant qu’employeur majeur de la région, dans la lutte à la précarité : « Dans nos établissements de SLD régionaux, l’ajout de postes à temps plein permettrait aussi d’améliorer considérablement les soins à la clientèle. Nous avons plaidé pour que la municipalité régionale donne l’exemple, pour qu’elle transforme davantage d’emplois à temps plein dans les soins de longue durée, et nous continuerons à faire pression pour cela. »
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