En cette journée de la fête du Travail, les travailleurs ont certainement de nombreuses préoccupations. Les écoles primaires, les écoles secondaires, les collèges et les universités rouvrent leurs portes sans les mesures de sécurité dont les élèves et les travailleurs ont besoin. Entre-temps, les conservateurs de Doug Ford continuent de refuser de signer une entente pour assurer des services de garde à 10 $ par jour. Le nombre de cas augmente progressivement, alors que la dernière modélisation pour l’Ontario stipule que nous pouvons nous attendre à une 4e vague « importante »; de plus, les gens s’inquiètent, encore une fois, de leur santé et sécurité, de leur emploi et de leur avenir.
Pendant ce temps, Doug Ford organise des collectes de fonds qui coûtent 1 650 $ par personne pour participer et il exclut des journalistes de sa première conférence de presse en plus d’un mois.
Des jours difficiles en effet. Nous avons beaucoup de défis à surmonter et nos dirigeants politiques précisent de plus en plus clairement pour qui ils travaillent vraiment.
Mais aussi décourageant que cela puisse être de voir la fête du Travail être célébrée en pleine pandémie pour une deuxième année consécutive, pendant une quatrième vague évitable, il y a de l’espoir, il y a des signes de choses positives à venir pour nos collectivités.
Les membres du SCFP-Ontario de chaque secteur – le transport aérien, les municipalités, les soins de santé, les services sociaux, les conseils scolaires et les universités – n’ont absolument pas abandonné après 18 mois et ont été clairs qu’ils ne le feront pas sous peu.
Les 280 000 membres de chaque collectivité de l’Ontario continuent faire le travail discret qui permet à ces collectivités de continuer de fonctionner, ainsi que le travail retentissant qui constitue à faire campagne pour des journées de maladie payées et permanentes, l’abrogation de lois comme le projet de loi 124 qui attaque le droit à la libre et juste négociation collective, l’augmentation du financement pour les services publics qui ont assuré notre sécurité le plus possible malgré tous les défis, l’exigence de réelles actions contre le racisme à l’égard des Noirs et une réelle réconciliation avec les Autochtones, ainsi que la fin de la privatisation et de la prise de bénéfices, particulièrement dans les soins offerts à nos êtres chers.
Au cours de cette période d’immenses incertitude et défi, il y a également des demandes de justice de plus en plus grandes, non seulement pour « revenir à la normale », mais pour rebâtir nos collectivités avec des services publics meilleurs et améliorés, de bons emplois, de réelles actions pour lutter contre la crise climatique et plus de respect et de compréhension pour nous tous.
En cette journée, nous célébrons les contributions de tous les travailleurs. Nous nous engageons à améliorer les conditions de travail dont dépendent les collectivités. Et, aussi difficiles que les choses puissent paraître en ce moment, nous demeurons confiants en raison des compétences, de la compassion, du travail acharné et de la détermination des membres du SCFP-Ontario et de tous les travailleurs.
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