PETERBOROUGH (ONTARIO) – Les travailleurs des services alimentaires de Trent ont rejeté, à 96 pour cent, une offre de contrat de leur employeur qui ne réglait pas le problème du travail précaire.

À la demande du géant des services alimentaires, le Groupe Compass Canada, le ministère du Travail a tenu un vote supervisé par les employés sur la dernière offre de l’entreprise. Plus de cent travailleurs des services alimentaires de Trent ont voté aujourd’hui (jeudi), et la vaste majorité a choisi de rejeter l’entente.

Le vote supervisé par le ministère a été imposé par le Groupe Compass Canada afin de tenter de contourner le processus de négociation collective et de court-circuiter les demandes des travailleurs pour de meilleurs emplois et des emplois plus stables.

Mais des 102 travailleurs qui ont voté, 96 pour cent ont rejeté l’offre de Compass, imposant à l’entreprise de reprendre les négociations et de conclure une entente équitable avec ses travailleurs.

Au cours de cette ronde de négociation, le travail précaire est apparu comme un enjeu majeur qui pourrait voir les travailleurs des services alimentaires de Trent être mis en lock-out ou débrayer le 3 février.

Depuis que Compass a pris en charge le contrat des services alimentaires sur le campus de Peterborough de l’Université Trent, le nombre d’emplois à temps plein dans les services alimentaires a diminué au point où plus de la moitié des employés de Compass à l’Université travaillent à temps partiel; ils sont nombreux à ne même pas faire suffisamment d’heures pour être admissibles aux avantages sociaux.

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les travailleurs des services alimentaires de Trent, utilise systématiquement la négociation collective comme façon de régler les problèmes qui affectent la qualité de vie des travailleurs et les services aux utilisateurs, comme les étudiants, le personnel et les professeurs de l’Université Trent.

« Nous exhortons Compass à retourner à la table de négociation avant la date limite du 3 février, même si l’entreprise a, jusqu’à maintenant, refusé de nous rencontrer en médiation », de dire Stephanie Malinsky, conseillère syndicale du SCFP.

« Mais nous demandons également à l’administration de l’Université Trent d’assumer un rôle parce que les dirigeants de l’Université sont également responsables de voir à ce qu’il n’y ait aucune interruption des services sur le campus de Peterborough. »

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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :

Stephanie Malinsky, conseillère syndicale du SCFP, au 647-962-6095

Mary Unan, Service des communications du SCFP, au 647-390-9839

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