Le Forum de la solidarité internationale d’hier soir s’est concentré sur la« Campagne des mains sales de Chevron, » qui prend des cas semblables entre les exploitations pétrolières en Amazonie et en Amérique du Nord, avec l’emphase sur les sables bitumineux en Alberta.

Entre 1964 et 1990, la compagnie pétrolière géante américaine Texaco (présentement Chevron) a versé près de 18 milliards de gallons d’eaux usées toxiques en Amazonie, particulière­ment en Équateur. Ceci a abouti dans la prolifération de fausses couches, anomalies congénitales et des taux de cancer trente fois plus élevés par rapport à la moyenne du pays. Les habitants indigènes de la région souffrent le plus à cause des effets de type génocide liés à la destruction de l’Amazonie.

Au lieu de se rendre responsable, Chevron a lutté contre l’indemnité et a dépensé 400 millions de dollars sur les frais d’avocat rien qu’en 2013. En décembre dernier, la cour d’appel de l’Ontario a décidé que les communautés indigènes en Équateur avaient le droit de poursuivre les actifs de Chevron au Canada pour appliquer la décision de 9,5 milliards de dollars en Équateur.