Toronto (Ontario) – Il est maintenant temps d’enfin abroger la loi qui viole la Constitution et qui plafonne la rémunération totale, incluant les salaires, des travailleurs du secteur public à seulement 1 pour cent, d’affirmer la Division de l’Ontario du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) dans le cadre d’une conférence de presse.

« Les conservateurs de Doug Ford n’ont tout simplement rien fait pour régler le problème du coût de la vie qui augmente en flèche », d’affirmer Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. « Et, le pire, lorsque les conservateurs de Doug Ford ont adopté le projet de loi 124, la loi qui viole la Charte, ils ont plafonné la rémunération totale, incluant les salaires, des travailleurs du secteur public à seulement 1 pour cent. Compte tenu de l’inflation historique, qui est maintenant de 7,7 %, cela équivaut à une baisse de salaire réelle pour les travailleurs de première ligne, comme les préposés aux services de soutien à la personne, les travailleurs des services aux personnes atteintes d’un handicap de développement, les concierges des universités et tant d’autres. »

« Il est maintenant temps de dire aux conservateurs de Doug Ford qu’ils ne peuvent pas négocier équitablement temps et aussi longtemps que le projet de loi 124 fait loi, d’ajouter M. Hahn. Il est maintenant temps d’abroger le projet de loi 124. »

M. Hahn s’est joint à trois travailleurs de première ligne afin de lancer une campagne renouvelée en opposition à la loi.

Citations :

« Bon nombre de mes collègues de travail occupent deux ou trois emplois juste pour pouvoir payer les factures. En tant que travailleuse précaire, un d’entre eux travaille dans une école le jour et travaille de nuit à l’association pour l’intégration communautaire. Honnêtement, je ne sais pas comment il fait – et je ne pense pas qu’il croit pourvoir tenir le coup encore longtemps. » – Fredrica Pottinger, travailleuse d’un service aux personnes atteintes d’un handicap de développement et membre de la section locale 2191 du SCFP

« Soyons réalistes : ce sont surtout les femmes qui ont vu leur salaire être plafonné par le projet de loi 124 tandis que la majorité des hommes, qui travaillent, par exemple, comme policiers et pompiers, ont été exemptés. Ceux d’entre nous qui occupent des emplois d’infirmières, de nutritionnistes, de préposées aux services de soutien à la personne et de travailleuses des services aux personnes atteintes d’un handicap de développement, comme Frederica, sauvent des vies et offrent des soins au même titre que tout le monde. » – Lisa Barker, infirmière auxiliaire autorisée et membre de la section locale 1943 du SCFP

« Nous avons besoin de meilleurs salaires afin de survivre dans cette ville. Nous avons besoin de meilleurs salaires pour faire notre travail au meilleur de notre capacité. Nous avons besoin de meilleurs salaires dès maintenant. Il y a un moyen facile de changer les choses. Si Doug Ford abrogeait le projet de loi 124, nous pourrions négocier les augmentations de salaire dont nous avons besoin et que nous méritons. » – Allan James, représentant les travailleurs des services à l’Université de Toronto et président de la section locale 3261 du SCFP

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Daniel Tseghay
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