Le 1er mai, journée consacrée au partage de notre fierté et de notre gratitude envers nos premiers intervenants, le SCFP Ontario et le SCFP Comité des ambulanciers de l’Ontario (CACO) sont honorés de rendre hommage aux compétences, à la compassion et au professionnalisme des ambulanciers paramédicaux et des répartiteurs du SCFP – les personnes qui nous fournissent des soins urgents et salvateurs lorsque l’urgence se présente.
Nous profitons également de cette journée pour réaffirmer notre engagement à lutter pour obtenir des conditions qui permettront à ces camarades de travailler en toute sécurité et de manière efficace afin de préserver notre santé et notre sécurité.
Lorsque nous examinons les différents groupes qui composent les premiers intervenants, nous constatons une tendance dangereuse qui s’est développée au fil des ans. Les budgets municipaux consacrés à la police et à la lutte contre les incendies ont été fortement augmentés, tandis que les budgets consacrés aux services paramédicaux n’ont pas suivi l’évolution des besoins des populations locales.
Nos membres sauvent des vies. Ils veulent en faire plus, mais trop souvent, les emplois des auxiliaires médicaux sont à temps partiel et précaires. Les ambulanciers et les services qu’ils offrent sont essentiels pour que les gens puissent survivre aux urgences médicales. Les habitants méritent que leurs besoins médicaux urgents soient satisfaits par des professionnels qui sont équipés pour donner les meilleurs soins possibles.
Cela n’est pas possible lorsque les répartiteurs doivent trier les demandes de soins urgents et que les ambulanciers – experts en soins préhospitaliers – ne peuvent pas se rendre sur les lieux d’une urgence sanitaire suffisamment tôt pour fournir des soins urgents essentiels.
Ces réalités ont conduit les ambulanciers et les répartiteurs à souffrir de taux élevés de stress et d’épuisement professionnel, ce qui a entraîné une crise de recrutement et de rétention dans le secteur. Ces faibles effectifs ont eu un impact dévastateur sur la santé et la sécurité des habitants.
Beaucoup trop de communautés connaissent des périodes prolongées où il n’y a pas d’ambulances disponibles, où les retards dans l’admission dans les services d’urgence des hôpitaux immobilisent les ambulanciers, et où les ambulances manquent de personnel et sont limitées dans la fourniture de l’éventail de soins dont les gens ont besoin.
Pour garantir les meilleurs soins aux personnes ayant besoin d’une aide d’urgence, nous devons recruter davantage de répartiteurs et d’auxiliaires médicaux, et améliorer les salaires et les conditions de travail de ceux qui travaillent déjà dans ce secteur.
Cela ne peut se faire qu’avec des investissements plus importants de la part des gouvernements provinciaux et municipaux. Les améliorations se produiront lorsque nous aurons une stratégie provinciale de dotation en personnel pour les services d’urgence
- plus d’investissements dans les soins de santé mentale des secouristes
- d’investissements dans la santé mentale des premiers intervenants
- le financement permanent d’un programme élargi de services paramédicaux communautaires
- le leadership de la province, qui peut et doit augmenter le financement des soins urgents
Pour en savoir plus sur les problèmes auxquels sont confrontés les premiers intervenants, consultez le site 911 Nous ne pouvons pas attendre et décidez, par solidarité, de tenir les conservateurs de Doug Ford responsables de l’état de nos services d’urgence.
Le 1er mai, c’est une façon de remercier nos premiers intervenants pour le travail héroïque qu’ils accomplissent chaque jour.