Cochrane, ON – Au cours de la cinquième semaine de grève, la Ville de Cochrane négocie à reculons avec plus de 60 travailleurs municipaux qui assurent la sécurité des parcs et des routes, l’ouverture des garderies et la tenue des livres de la ville.
La lutte porte sur l’amélioration nécessaire des salaires des membres de la section locale 71 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), alors que le coût de la vie monte en flèche. Cochrane demande un vote forcé sur ce qu’il a décrit comme son offre finale. L’accord, cependant, contient une offre salariale inférieure aux offres précédentes qui furent rejetées par les membres.
« Nous avons présenté à nos membres deux ententes de principe qui étaient meilleures que celle-ci, et ils ont dit non aux deux. Nous ne pouvons pas nous permettre de vivre avec ce que la ville nous offre, mais le maire refuse d’écouter, » a déclaré Lyne Nolet, employée de bureau et présidente de la section locale 71 du SCFP. « Le maire n’a pas l’intention de faire de la propagande pour changer les choses. Cet accord est pire. Il nuira aux travailleurs et à Cochrane. »
Le conseil municipal de Cochrane a engagé des entreprises privées pour effectuer une grande partie des tâches des grévistes, souvent à un coût trois fois supérieur. L’escalade à un vote forcé est un autre exemple de leur volonté de faire tout le possible pour ne pas résoudre les problèmes de manière équitable. Les habitants de Cochrane, quant à eux, se sont prononcés ouvertement du côté des grévistes, envoyant dans les environs de 200 messages demandant au conseil municipal de faire ce qu’il faut pour les travailleurs.
« Nous avons été incroyablement touchés par le soutien que nous avons reçu de nos voisins et des organisations de Cochrane. Nous sommes tous confrontés à une crise du coût de la vie et les habitants de Cochrane comprennent que les travailleurs ont besoin d’un salaire équitable, » a déclaré M. Nolet. « La seule raison pour laquelle le maire et le conseil municipal imposent ce vote est qu’ils pensent que notre solidarité s’est fissurée. Eh bien, j’ai une nouvelle pour eux : nous n’avons jamais lutté aussi longtemps et aussi durement pour accepter moins que ce dont nous avons besoin. »
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