(Toronto, Ontario) – Les chargés de cours à temps partiel, les enseignants en rédaction, les professionnels de la musique et d’autres employés de l’Université de Toronto intensifient leur demande pour une bonne entente avant une grève possible.

« Le coût de la vie augmente en flèche et les membres de l’unité 3 doivent tout de même composer avec la loi sur la restriction salariale », d’affirmer Amy Conwell, présidente de la section locale 3902 du SCFP. « C’est une raison de plus pour une entente qui fait des progrès sur les questions non monétaires comme la rémunération du travail supplémentaire et la sécurité d’emploi. Nous devrons voir des changements pour éviter une grève. »

Lundi, l’unité 3 a reçu le rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation du ministère du Travail, établissant le délai pour le déclenchement d’une grève légale / d’un lock-out à 00 h 01 le 8 décembre 2022. L’Université de Toronto et l’unité 3 de la section locale 3902 du SCFP sont en négociation collective depuis mars 2022, dont 18 jours à la table, 3 avec l’aide d’un conciliateur nommé par la Province.

Les membres de l’unité 3 de la section locale 3902 du SCFP sont dévoués face à leurs étudiants et à la communauté de l’Université de Toronto, d’affirmer le syndicat; l’Université ne reconnaît toutefois pas leur service. Elle leur demande plutôt de travailler sans rémunération et, année après année, ils doivent poser leur candidature pour leur emploi.

« Nous avons à cœur les cours que nous offrons et la communauté qui en dépend », d’affirmer Ken McNeilly, un chargé de cours à temps partiel et membre de l’équipe de négociation. « Nous demandons à l’Université de Toronto de négocier une bonne entente qui répond à nos besoins à tous, travailleurs et étudiants. »

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