Les jeunes travailleurs sont les plus touchés par la proposition de l’OMERS d’éliminer l’indexation garantie. Nous avons le plus à perdre.
L’indexation, c’est comme obtenir une augmentation annuelle à la retraite. Elle protège notre pension des augmentations du coût de la vie.
Si « l’indexation à risques partagés » est adoptée, notre service après le 31 décembre 2022 n’aura qu’une indexation conditionnelle, ce qui signifie que l’indexation pourrait, et serait probablement, coupée. Pour nous, jeunes travailleurs, cela signifierait que la majorité de notre carrière professionnelle aura une indexation conditionnelle, non garantie. Quant aux futurs jeunes travailleurs embauchés en 2023 et après, ils n’obtiendront aucune indexation garantie.
En quoi est-ce juste, raisonnable ou équitable? Pourquoi ne méritons-nous pas la même sécurité à la retraite?
Nous comptions obtenir une pension avec indexation garantie pour nous protéger contre l’inflation. Ce serait un coup dur pour la sécurité de notre future retraite.
Nous avons payé plus, et voilà que nous pourrions obtenir moins. Les jeunes travailleurs paient des cotisations importantes à l’OMERS depuis des années afin que le régime soit entièrement financé. Et l’OMERS réagit en essayant d’éliminer l’indexation garantie en pleine période de pandémie!
Le vote aura lieu le 24 juin. Il appartiendra au conseil d’administration de l’OMERS de trancher. Les membres du conseil d’administration doivent rendre des comptes aux membres de l’OMERS.
Jeunes travailleurs, exprimez-vous! Agissez sans délai.