Les membres du SCFP 1656 qui travaillent pour la région de Waterloo en sont maintenant à leur troisième semaine de grève pour négocier l’équité salariale. Or, des données récentes venant de la liste de divulgation de l’Ontario montrent que les gestionnaires de la région bénéficient de fortes augmentations de salaire depuis quelques années, mais refusent toujours de respecter l’accord négocié avec le SCFP.
« C’est la preuve que les gestionnaires sont capables de prendre, mais pas de redonner », se désole le président du SCFP 1656, Phil Dominas. « En quoi est-il juste que les gestionnaires peuvent puiser dans un bassin illimité de fonds, mais qu’au moment de négocier le salaire de leurs travailleuses et travailleurs – qui font vivre la région –, tout l’argent ait disparu? »
Dans le tableau suivant, on peut constater certaines des augmentations salariales des gestionnaires de la région de Waterloo. En un an, la plupart ont pu bénéficier d’une augmentation que les membres du SCFP de la région n’auraient reçue qu’après dix ans en poste.
« Je peux affirmer sans hésiter que les membres du SCFP 1656 n’ont jamais vu un taux d’augmentation de salaire dans les deux chiffres en une seule année, et c’est loin d’être ce qu’on demande », ajoute Phil Dominas. « Nos membres aussi ont connu le taux croissant de l’inflation et l’augmentation du coût de la vie. Nous demandons simplement que Karen Redman et le conseil régional respectent l’accord que nous avons négocié et qui nous a été enlevé. Qu’ils cessent de nous obliger à accepter moins de la moitié de l’offre initiale. »
Phil Dominas a révélé que la section locale du syndicat est bel et bien résolue à rester sur les lignes de piquetage aussi longtemps qu’il le faudra pour obtenir un accord équitable.
« La volonté de nos membres est plus forte que jamais. Nous avons clairement indiqué que Karen Redman et le conseil régional doivent respecter l’accord pris avec nos membres pour que l’on mette fin à la grève. »