Le 17 mai est la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.

Depuis 2005, le 17 mai est consacré à la lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, soulignant le jour où, en 1990, l’Organisation mondiale de la Santé a éliminé l’homosexualité de sa liste des maladies mentales.

Depuis des décennies, le SCFP et l’ensemble du mouvement syndical sont à l’avant-plan de la lutte pour les droits des LGBTA2S+. Des membres du SCFP ont cherché à obtenir l’inclusion de l’orientation sexuelle dans les politiques patronales de lutte contre la discrimination, ont exercé des pressions pour l’égalité en matière de mariage, ont fait campagne pour un soutien pour les membres transgenres qui souhaitaient subir une transition et ont lutté pour faire respecter les droits à l’identité et à l’expression sexuelles dans nos lieux de travail et au sein de nos collectivités.

Aujourd’hui nous honorons et nous célébrons ces gains importants tout en nous rappelant de la nécessité constante de mettre fin à l’homophobie, à la transphobie et à la biphobie partout dans le monde.

Bien que près de 30 pays reconnaissent le mariage entre partenaires de même sexe, en revanche, plus de 70 pays criminalisent encore les relations sexuelles consentantes entre partenaires de même sexe. Cela comprend six pays qui imposent vraiment la peine de mort pour les relations sexuelles consentantes entre partenaires de même sexe. Dans six autres pays, la peine de mort est un châtiment possible.

Bien que le mariage entre partenaires de même sexe soit légal au Canada, de nombreux autres obstacles persistent quant aux droits des LGBTA2S+. Les crimes haineux commis contre les personnes LGBTA2S+ continuent d’augmenter année après année au Canada et les personnes qui s’identifient comme étant LGBTA reçoivent un salaire moyen moins élevé – 39 000 $ comparativement à 59 000 $ – que les Canadiens non LGBTA.

En Ontario, un des premiers gestes de Doug Ford en tant que premier ministre a été l’annulation du programme d’éducation sexuelle de l’Ontario et son remplacement par un nouveau programme dans lequel toutes les références au consentement, à l’orientation, à l’identité sexuelle et à plusieurs éléments liés aux enseignements autochtones ont été retirées.

Comme nous le savons maintenant, la décision de Doug Ford d’annuler un programme soutenu par des experts en santé publique faisait partie d’une tendance généralisée : à maintes reprises, nous avons vu les conservateurs de Doug Ford mettre en danger des membres de la communauté en ignorant les avis d’experts et en répondant aux besoins d’intérêts privés. Nous méritons mieux.

De toute évidence, ces défis persistent à la lumière de l’exclusion de nombreux candidats libéraux au cours des derniers jours en raison de commentaires homophobes. Il est clair que notre travail est loin d’être terminé.

Le 2 juin, nous avons l’occasion d’élire un gouvernement qui soutient vraiment les personnes LGBTA2S+ et toutes les autres communautés qui revendiquent l’équité en votant pour le Nouveau Parti démocratique de l’Ontario.

Aujourd’hui, sous la direction du Comité du triangle rose, notre syndicat et notre mouvement vous demandent à tous de vous réengager à prendre des mesures dans vos lieux de travail, dans votre collectivité et aux urnes afin de mettre fin à la discrimination dont les gens sont victimes en raison de leur orientation sexuelle, de leur identité sexuelle ou de leur expression sexuelle. Ensemble, nous pouvons créer l’Ontario que nous méritons.