TORONTO – Le Syndicat des employés de l’indemnisation de l’Ontario (OCEU/SCFP 1750) répond à une lettre reçue aujourd’hui de la March of Dimes Canada (MODC) – un organisme de bienfaisance national de premier plan qui soutient les personnes handicapées – soulignant les conséquences croissantes du lock-out de la CSPAAT qui se poursuit.

Dans la lettre adressée au président de l’OCEU, Harry Goslin, la MODC décrit les principales perturbations des services essentiels offerts aux travailleurs blessés depuis que la CSPAAT a mis en lock-out sa main-d’œuvre de première ligne le 21 mai 2025. Ces perturbations sont les suivantes :

  • L’arrêt complet des renvois au service de placement de la CSPAAT entre le 20 mai et le 16 juin 2025 – les renvois n’ayant repris que de manière limitée depuis lors.
  • Suspension des évaluations cliniques et des services d’accompagnement, ce qui a un impact sur les personnes confrontées à des obstacles à l’emploi en raison de leur état de santé, de leurs déficiences physiques et de leurs changements psychologiques.
  • Retards dans l’approbation des plans, les demandes d’extension et la facturation, en raison de l’indisponibilité du personnel de la CSPAAT pour fournir les directives nécessaires.

La MODC a fait remarquer qu’il recevait généralement au moins 40 propositions d’emploi par mois, toutes visant à aider les travailleurs accidentés à retrouver leur indépendance financière et à réduire leur dépendance à l’égard des prestations de la CSPAAT. L’organisation a également effectué près de 600 évaluations cliniques l’année dernière. Nombre de ces services sont aujourd’hui au point mort, bien que le personnel de la MODC soit prêt et désireux de les fournir.

La MODC a demandé à la CSPAAT, au syndicat et au gouvernement de l’Ontario d’accorder la priorité à une résolution qui rétablisse les services et protège le bien-être des personnes blessées.

« Nous remercions la March of Dimes Canada d’avoir pris les devants et d’avoir dit ce que nous avons entendu de la part des travailleurs, des fournisseurs de services et des employeurs de toute la province : le lock-out a des conséquences réelles pour les personnes qui comptent sur la CSPAAT pour reconstruire leur vie », a déclaré Harry Goslin, président du OCEU/SCFP 1750. « Plus la situation perdure, plus le mal est fait. Il est temps d’agir ».

Le syndicat continue de demander à la direction de la CSPAAT et au gouvernement de l’Ontario d’agir de toute urgence. Plus de 3 600 travailleurs de première ligne de la CSPAAT sont toujours en lock-out, les problèmes non résolus concernant la charge de travail, la stagnation des salaires et l’externalisation des emplois en Ontario étant au cœur du conflit.

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Bill Chalupiak

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pp/cope491