TORONTO (ONTARIO) – Les travailleuses et travailleurs de l’éducation les moins bien rémunérés de l’Ontario ont voté pour entériner leur prochaine convention collective avec le Conseil des associations d’employeurs (CAE) et le gouvernement provincial.
Des 55 000 membres du secteur de l’éducation du SCFP, 41 559 se sont prononcés, et 30 330 (73 %) ont accepté l’entente de principe conclue par leur comité central de négociation le 20 novembre dernier.
Le vote de ratification s’est déroulé en mode électronique, du jeudi 24 novembre au dimanche 4 décembre, avec un taux de participation de 76 %.
« Mes collègues et moi avons tenu tête au gouvernement Ford pour nous débarrasser d’un contrat imposé de force par la Loi 28, que le gouvernement a dû abroger par la suite », explique Laura Walton, aide-enseignante et présidente du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO–SCFP).
« Cette convention collective est la première en dix ans à être négociée librement au lieu qu’une ingérence législative nous l’impose, souligne Mme Walton. C’est le produit de la démocratie en action, nos membres ont eu la liberté de négocier et de retirer leur travail si nécessaire. »
« Au cours de la dernière semaine et demie, 55 000 travailleuses et travailleurs de l’éducation de première ligne se sont demandés si l’entente de principe négociée par leur comité de négociation était acceptable, et la majorité a répondu oui, poursuit-elle. Parce que nous avons défendu l’équité et la liberté, parce que nous avons refusé l’intimidation, nous nous retrouvons avec une convention collective sans concessions et des augmentations de salaire plus du double que ce que le gouvernement Ford a tenté de nous imposer. »
« Aux parents qui se sont joints à nous pour exiger de meilleurs services aux élèves ontariens, nous disons : ensemble, nous avons mis en lumière le bilan épouvantable de ce gouvernement en matière de sous-financement de l’éducation publique, conclut Laura Walton. Mes collègues et moi n’arrêterons jamais de défendre vos enfants. Le changement ne se gagne pas qu’à la table de négociation ; nous allons poursuivre notre mobilisation avec vous pour obtenir un meilleur financement de l’éducation. »
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Ken Marciniec, Service des communications du SCFP, à [email protected] ou au 416 803-6066 (téléphone celluaire)
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