Image shows education workers and kids in an indoor setting.The adult and two kids in the foreground are focused on construction-based game they're playing on a low, round table.

Un concierge d’école qui vit dans sa voiture. Une aide-éducatrice qui ne peut pas payer l’essence pour se rendre au travail. Une secrétaire d’école qui n’a aucune économie et qui ne peut pas se permettre de prendre sa retraite. Une éducatrice de la petite enfance qui voit ses propres enfants grandir dans la pauvreté. Des professionnels et des adjoints d’enseignement ayant des diplômes qui ne gagnent pas un salaire décent.

Ce ne sont là que quelques-unes des milliers d’histoires personnelles que des travailleurs de l’éducation de l’Ontario ont partagées lorsque leur syndicat, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), leur a demandé, à la fin de 2021, de raconter ce que c’est que de joindre les deux bouts avec leur salaire.

Frustrés, écœurés et furieux, ces travailleurs nous ont raconté la vérité crue et les mots qu’ils ont utilisés sont des signes d’une main-d’œuvre à son point de rupture. Leurs histoires revêtent des thèmes communs de choix difficiles, d’incertitude et d’épuisement : occuper deux et trois emplois pour arriver à joindre les deux bouts; choisir entre acheter des provisions et payer des factures; à une panne de voiture d’un désastre financier; vivre avec des découverts bancaires et endetté.

Ces mêmes personnes sont le pilier de notre système d’éducation. Elles étaient dans les écoles et au travail tout au long de la pandémie de la COVID-19. Elles nettoient et entretiennent nos écoles, soutiennent les jeunes ayant des besoins particuliers, assurent que les élèves et les écoles sont connectés et en ligne. Ils travaillent dans les bibliothèques des écoles, offrent des services d’orthophonie, prennent soin du bien-être mental et physique des élèves, guident les enfants au cours de leurs premières années en classe. Elles sont essentielles pour le système d’éducation publique de l’Ontario et, toutefois, elles n’arrivent pas à joindre les deux bouts avec le salaire qu’elles gagnent.

Cliquer ici pour lire l’article au complet sur TheStar.com, article écrit par Laura Walton, présidente du CSCSO (en anglais seulement).