KINGSTON (ONTARIO) – Les travailleurs de la société de logements membres de la section locale 109 du SCFP demandent à leur employeur, la Kingston and Frontenac Housing Corporation (KFHC), de négocier une entente équitable qui les aiderait à offrir un meilleur service aux résidents de la KFHC.
« Tout au long de la pandémie, les travailleurs de la société de logements membres de la section locale 109 du SCFP ont fait preuve d’un dévouement exceptionnel pour maintenir la prestation de services optimale aux résidents, d’affirmer Adam Bol, président de la section locale 109. Nous étions considérés comme des travailleurs essentiels et nous nous sommes assurés que nos clients reçoivent les soutiens dont ils avaient besoin tout en assumant des responsabilités additionnelles. Mais, maintenant que nous voulons une rémunération équitable, la KFHC refuse de reconnaître notre valeur. »
L’unité de logements de la section locale 109 du SCFP représente 25 travailleurs de la maintenance et de l’administration, surveillants d’immeubles et travailleurs de bureau qui offrent des services à plus de 10 000 résidents de la KFHC vivant dans diverses résidences, dont des maisons jumelées, des maisons en rangée et des appartements.
Le personnel de la société de logements est sans contrat de travail depuis décembre 2020. En décembre 2022, ils ont voté à l’unanimité en faveur d’une grève si l’employeur refusait de négocier une entente équitable. La KFHC propose une augmentation de salaire moyenne de 1,5 pour par année malgré la montée en flèche de l’inflation.
M. Bol a affirmé que la KFHC devrait profiter de cette occasion pour investir dans la conservation et le recrutement du personnel puisqu’elle perd des travailleurs par attrition en raison des conditions de travail difficiles et des salaires inférieurs. Il a affirmé que depuis le début de la pandémie, la KFHC a ajouté 30 édifices sans augmentation substantielle des niveaux de dotation en personnel pour assurer des charges de travail gérables.
« J’y travaille depuis plus de 30 ans et je n’ai jamais vu un tel roulement de personnel que ce que nous voyons en ce moment », a affirmé un des travailleurs de première ligne qui ne voulait pas être identifié dans le communiqué de presse par crainte de répercussions. « La KFHC devrait écouter nos préoccupations et y répondre de manière significative. Sinon, elle perdra des travailleurs dévoués et loyaux et la qualité du service en souffrira. »
Le syndicat affirme que le développement de la KFHC en pleine crise du logement est un signe positif puisque Kingston a désespérément besoin de plus de logements abordables. C’est cependant l’engagement et le dévouement des travailleurs qui rendent l’exploitation viable.
« Nous sommes confrontés à une crise du logement et nous devrions chercher à développer et à améliorer nos programmes de logements sociaux. La KFHC pourrait jouer un rôle de leader au cours des prochaines années. Mais c’est impossible si elle ne respecte pas ses propres travailleurs qui offrent le service », d’affirmer M. Bol.
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