TORONTO (Ontario) – Selon la Division de l’Ontario du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), la menace imminente de réductions d’impôt prévues mais non annoncées nous incite à apporter enfin des changements à notre système fiscal afin de financer les services dont nous dépendons.

« Des années de sous-financement des services publics essentiels, exposées au grand jour au cours des deux dernières années, ont été sources de tant de douleur et de souffrance », a déclaré Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. « Si nous voulons enfin reléguer au passé de telles épreuves inutiles, nous devrons faire des investissements historiques dans les services sur lesquels nous comptons et cela demande des ressources. »

Le Bureau de la responsabilité financière (FAO) de l’Ontario a publié ses Perspectives budgétaires à long terme qui fournit une projection de l’économie et de la posture financière de la province jusqu’en 2050-2051. Le rapport fait ressortir des réductions d’impôts non annoncées d’environ 2,5 milliards de dollars d’ici 2023-2024, ce qui aggrave des perspectives budgétaires à long terme déjà difficiles. Selon un rapport précédent de la FAO, ces réductions s’ajoutent aux 52 déductions, exemptions et crédits d’impôts existants pour les entreprises, qui coûtent 6,1 milliards de dollars au gouvernement provincial.

Le SCFP-Ontario relève toutefois une lueur d’espoir dans ce rapport. Selon le BRF, chaque augmentation de 1 % du taux d’imposition des sociétés aiderait considérablement notre ratio dette nette-PIB en rapportant 1,2 milliard de dollars.

« Nous devons être conscients que les dépenses sauvent des vies et assurent l’avenir, a déclaré M. Hahn. Nous ne pouvons faire de l’Ontario un meilleur endroit où vivre et travailler qu’en veillant à ce que les plus riches d’entre nous paient leur juste part. »

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Daniel Tseghay, conseiller aux communications du SCFP
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