Le SCFP-Ontario continue de faire preuve de solidarité à l’égard de la Première nation Wet’suwet’en, se faisant l’écho du message partagé par d’autres aux quatre coins du pays et au sein de cette province à l’effet que nous devons enfin prendre la réconciliation au sérieux. La Commission de vérité et réconciliation du Canada et la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peoples autochtones nous rappellent, toutes deux, que nous devons respecter les chefs héréditaires de la Première nation Wet’suwet’en qui, n’ayant jamais cédé leurs territoires, ont exprimé clairement leur opposition au pipeline.
La Cour suprême du Canada réitère cette conclusion, mentionnant que le consentement est impératif. Le SCFP-Ontario est entièrement d’accord et demande au gouvernement de la Colombie-Britannique, au gouvernement fédéral, à la Gendarmerie royale du Canada et au pipeline Coastal GasLink de changer de cap et d’entreprendre une consultation en bonne et due forme.
« Nous voulons un réel dialogue et un dialogue respectueux, non pas une intervention armée », de dire Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. « Et, en tant que syndicalistes qui ne sont pas étrangers aux lignes de piquetage, nous nous opposons aux zones d’exclusion qui empêchent l’accès aux journalistes et aux observateurs légaux. »
Bien que l’épicentre de cette lutte se trouve dans la province à l’extrême ouest du pays, nous sommes témoins d’actions de solidarité partout au pays et nous y participons. Ici, en Ontario, des alliés bloquent des voies ferrées, amassent des fonds et organisent des événements locaux afin de sensibiliser davantage les gens. Respecter la souveraineté des peoples autochtones et la lutte pour la justice environnementale est fondamental pour tous les Canadiens.
« Au sein du mouvement syndical, nous comprenons l’importance de la solidarité », de dire Candace Rennick, secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario. « Cela signifie écouter les cinq clans de Wet’suwet’en et élever nos voix aux côtés de celles d’innombrables personnes partout au pays qui sont solidaires d’eux. »