En Ontario, les services de garde éducatifs à l’enfance se trouvent à un carrefour critique. C’est pourquoi le syndicat de quelque 600 professionnelles et professionnels de la petite enfance dans la région du Grand Toronto a lancé Raising the Floor (Hausser le seuil) (page en anglais seulement), une campagne qui réclame de meilleures conditions de travail dans le secteur à titre de solution pour assurer la stabilité et la qualité des services offerts aux familles torontoises.

Raising the Floor est une initiative de la section locale 2484 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), dont les membres travaillent dans plus de 25 services de garde à travers le Grand Toronto. La campagne met en lumière les travailleuses et travailleurs des services éducatifs à l’enfance et le rôle de ceux-ci dans la stratégie de leur secteur pour le développement d’un système universel, financé par l’État, sans but lucratif, accessible et abordable.

Il n’y a pas de système de services éducatifs à l’enfance sans personnel », souligne Erin Williams, présidente du SCFP 2484. « Et en ce moment, il n’y a pas assez de personnel, puisque des gens qualifiés quittent la profession en nombre croissant. Raising the Floor vise à améliorer les conditions de travail dans le secteur et à traiter la main-d’œuvre comme des professionnelles et des professionnels. Améliorer les conditions faciliterait le recrutement et la rétention du personnel, ce qui stabilisera les services à tous les niveaux. »

La campagne formule cinq revendications : temps de programmation rémunéré, congés de maladie payés adéquats, couverture des accidents du travail, temps de perfectionnement professionnel rémunéré et temps rémunéré pour les réunions et la collaboration en matière de pratiques recommandées et de pédagogie. Le SCFP 2484 a présenté ces propositions dans le cadre des négociations entourant le renouvellement des conventions collectives avec les garderies où travaillent ses membres.

« Les services éducatifs à l’enfance sont le fondement de la reprise d’après pandémie à Toronto, ajoute Mme Williams. C’est pourquoi nous devons prêter attention aux préoccupations de la main-d’œuvre. Les ignorer ne fera qu’accroître l’incertitude et la crise dans un système qui a déjà atteint le point de rupture. »

« Raising the Floor porte sur les meilleures façons d’écouter et de valoriser le personnel des services éducatifs à l’enfance », conclut-elle.

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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :

Erin Williams, présidente de la section locale 2484 du SCFP, par téléphone (647 828-8674) ou par courriel ([email protected])

Mary Unan, Service des communications du SCFP, par téléphone (647 390-9839) ou par courriel ([email protected])

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