TORONTO (ONTARIO) – Les sections locales 3902 et 3261 du SCFP, qui représentent deux unités de négociation d’environ 1 100 travailleurs de l’éducation contractuels et 700 travailleurs des services de première ligne à temps plein et à temps partiel respectivement, ont tenu un rassemblement pour demander à l’Université de Toronto de soutenir de bons emplois et d’éviter des grèves possibles.
« De bons emplois disparaissent à l’Université de Toronto tandis que les emplois qui paient des salaires de misère augmentent en raison de la sous-traitance », d’affirmer Allan James, président de la section locale 3261 du SCFP. « L’Université de Toronto affirme qu’elle a l’équité et la portée sociale à cœur, et il est temps que les paroles de ses décideurs correspondent aux actes. Nous voulons continuer d’offrir des services mais, si nécessaire, nos membres sont prêts à débrayer afin de défendre de bons emplois et des services de qualité. »
La section locale 3261 du SCFP a contesté la tendance de la sous-traitance à la hausse en raison de l’inégalité grandissante et des conséquences négatives sur les normes dans les services. Dans le cadre des négociations avec l’Université de Toronto, la section locale a demandé que l’on restreigne la sous-traitance du travail des services avant le délai de grève qui est établi au lundi 21 novembre 2022.
Au cours du rassemblement, des membres du syndicat et des supporters ont distribué des dépliants qui demandaient aux étudiants de l’Université, ainsi qu’aux membres du personnel, d’envoyer des messages aux décideurs.
L’unité 3 de la section locale 3902 du SCFP a établi des améliorations à la sécurité d’emploi comme priorité de négociation en raison de la précarisation délibérée de l’enseignement à l’Université et de ces membres. Dans le cadre des négociations avec l’Université de Toronto, l’unité 3 a demandé à l’Université de reconnaître le service de ces professeurs qui dispensent une grande partie de l’enseignement au premier cycle.
« De bons emplois sont des emplois sûrs », de dire Amy Conwell, présidente de la section locale 3902 du SCFP. « Ce sont des empois qui assurent de meilleures conditions de travail pour les professeurs contractuels. Et ce sont des emplois qui assurent que nous pouvons offrir l’enseignement de grande qualité que les étudiants méritent selon ce qu’affirme l’Université de Toronto. »
« Ce rassemblement concerne les membres de la section locale 3261 du SCFP, le travail incroyable qu’ils font à cette université et la nécessité de conserver de bons emplois à l’Université de Toronto », d’affirmer Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. « L’Université de Toronto a une responsabilité à l’égard de notre collectivité et clairement la capacité de mettre fin à la sous-traitance. »
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