Au cours des dix dernières années, environ 154 postes de concierges au campus St. George de l’Université de Toronto – de bons emplois comme ceux qu’occupent Deborah, Eugenia et Maria – sont disparus, principalement en raison de la sous-traitance aux mains d’exploitants à but lucratif.
Ces exploitants sont là pour faire des profits et ils paient à peine le salaire minimum à leurs employés et n’offrent qu’une infime partie des avantages sociaux que les travailleurs méritent.
Au cours des trois dernières années seulement, 27 autres édifices (les documents sur la page de la campagne sont en anglais seulement) ont été perdus aux mains d’entreprises d’entretien ménager à but lucratif. Alors que de plus en plus de membres du personnel de l’Université de Toronto prennent leur retraite, leur travail est donné en sous-traitance, réduisant le nombre de bons emplois dans diverses classifications partout dans l’Université.
De bons emplois sortent les travailleurs de la pauvreté, soutenant la justice raciale et la justice de genre. De bons emplois servent à la communauté de l’Université de Toronto et concordent avec les valeurs de l’Université de Toronto « d’égalité des chances, d’égalité et de justice ».
Si nous ne faisons rien, d’autres bons emplois pourraient disparaître. La section locale 3261 du SCFP a fait de la sous-traitance une demande centrale de cette ronde de négociation collective. Avec votre solidarité, il est possible de mettre fin à la sous-traitance et d’obtenir d’autres bons emplois à l’Université de Toronto. Joignez-vous à nous!
- de mettre fin à la sous-traitance de bons emplois partout dans l’Université;
- d’embaucher directement des employés de l’Université de Toronto pour assurer des campus et des édifices fonctionnels, propres et sécuritaires, y compris les cafétérias, les salles de classe, les laboratoires et les bibliothèques;
- d’augmenter le nombre de bons emplois à l’Université de Toronto pour répondre à la demande grandissante.