« Cette année, la fête du Canada ne devrait être rien d’autre qu’une journée de réflexion. Je ne célébrerai pas la naissance d’une nation qui a détruit nos enfants. »

Les paroles (en anglais seulement) de Sol Mamakwa, député provincial néodémocrate de Kiiwetinoong et membre de la Première Nation de Kingfisher, sont des paroles que les personnes vivant dans ce que nous appelons le Canada doivent entendre et avec lesquelles elles doivent composer.

Il poursuit en demandant : De quelle façon célébrons-nous?

Comment célébrons-nous alors que nous continuons de découvrir les corps d’enfants et d’adultes autochtones volés aux quatre coins du pays?

Comment célébrons-nous en sachant qu’il y en a beaucoup plus?

Comment célébrons-nous en sachant que le compte final ne les représentera pas tous parce qu’ils sont si nombreux à avoir été retournés à la maison, trop tard, pour y mourir?

Avec ces questions, et tant d’autres, nous, le Conseil des Autochtones du SCFP-Ontario, ayant le soutien total du Conseil exécutif du SCFP-Ontario, qui se joint également à nous, ne célébrerons pas la fête du Canada cette année. Nous demandons plutôt que les habitants du pays que nous appelons le Canada profitent de cette journée pour réfléchir à ce qui peut seulement être décrit comme étant l’histoire continue de génocide de ce pays contre les Premières nations, les Métis et les Inuits.

« À la place, de poursuivre M. Mamakwa, « je continuerai de pleurer nos enfants décédés et de m’efforcer de trouver la force pour aider à construire un avenir meilleur. »

Donc, le 1er juillet, nous pleurerons, nous nous souviendrons et nous nous engagerons à agir :

Ce ne sont là que quelques-unes des mesures. Mais ce sont des mesures que nous devons prendre le 1er juillet si nous voulons construire un avenir meilleur pour tous.

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