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Dans le rapport publié mercredi, le BRF a mentionné que l’Ontario dépensera environ 118,1 milliards de dollars entre 2020 et 2040.

On estime qu’environ un tiers (39,8 milliards de dollars) de l’argent aidera les « contribuables non résidentiels ». Ce terme s’applique aux entreprises et aux usines – n’importe quel endroit qui n’est pas une résidence qui achète de l’électricité. « Bien que les deux tiers des dépenses profiteront aux ménages de l’Ontario, un tiers profitera aux entreprises », d’affirmer le SCFP.

« Des entreprises comme Loblaws, qui ont en fait profité de cette pandémie, reçoivent de l’argent du gouvernement pour payer leurs factures d’électricité, tandis que les ressources des services publics sont utilisées au maximum en raison d’années de sous-financement », de déclarer Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. « Il s’agit de milliards de dollars qui pourraient, et qui devraient, financer une norme de soins minimale dans le secteur des soins de longue durée, rendre nos écoles sûres, assurer un approvisionnement en ÉPI pour tous les travailleurs qui en ont besoin, réduire les temps d’attente pour les chirurgies dans les hôpitaux et bien plus encore. »

« La base du problème est la privatisation de notre système hydroélectrique, a-t-il poursuivi. Lorsque notre système était entièrement public, l’électricité était disponible au prix coûtant, pour tout le monde. De nos jours, un ‘marché de l’électricité’ dicte des tarifs qui sont inabordables pour de nombreuses personnes et petites entreprises. La meilleure façon de vraiment régler ce problème est de remettre les services d’électricité dans le domaine public. »

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