Le SCFP Ontario et le Conseil autochtone du SCFP Ontario ont l’honneur de souligner le 30 septembre comme Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. En solidarité avec les communautés autochtones de notre province et de tout le pays, nous commémorons cette journée dans le cadre du processus de réconciliation en cours.
Cette journée est l’occasion de rendre hommage à l’histoire, au courage et à la résilience des Premières nations, des Inuits et des Métis, et de rappeler l’impact durable de la violence coloniale, de la suprématie blanche et de l’injustice dont ils ont été victimes.
Ceux d’entre nous qui sont des colons doivent profiter de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation pour s’engager à nouveau sur le chemin de la réconciliation et sur le rôle qu’ils doivent jouer pour contribuer à la justice, à la guérison et à la réconciliation entre les peuples.
Nous demandons instamment aux non-autochtones d’être proactifs dans la recherche de ces opportunités et de se rappeler que les autochtones peuvent souhaiter marquer cette journée différemment, en réfléchissant à l’héritage du traumatisme et de la douleur intergénérationnels que leurs familles et leurs communautés ont subis et subissent encore. Nous devons prendre la résolution d’être les meilleurs alliés possibles et de travailler aux côtés des communautés autochtones pour créer un avenir fondé sur la paix et le respect.
Parce que la réconciliation est un processus continu, notre syndicat a été à l’avant-garde du travail qui soutient la justice pour les peuples autochtones. Le Conseil autochtone amplifie la voix des travailleurs autochtones au sein de notre syndicat et de nos communautés ; ses membres prennent l’initiative d’informer leurs collègues sur les questions autochtones et de représenter le SCFP Ontario auprès d’alliés et dans le cadre de coalitions et de campagnes.
Le SCFP propose également deux guides importants : le premier est le Guide de négociation vérité et réconciliation du SCFP, qui aide les sections locales à négocier le libellé de la convention collective afin de soutenir les collègues autochtones et de promouvoir la réconciliation ; le second est intitulé Joindre le geste à la parole, qui donne des conseils aux sections locales et aux membres pour qu’ils soutiennent les appels à l’action.
Le travail du SCFP Ontario contraste fortement avec celui des conservateurs de Doug Ford. Ces derniers ont un triste bilan en ce qui concerne le respect des appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation et les progrès qu’ils ont réalisés à cet égard. Le Conseil autochtone exhorte le gouvernement Ford à soutenir, au minimum, la législation que Sol Mamakwa, député néo-démocrate de l’Ontario, présentera pour que la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation soit déclarée jour férié en Ontario.
Pourtant, aucune action n’est plus urgente que de mettre fin à des décennies de racisme environnemental à Grassy Narrows. Au début du mois, des milliers de sympathisants ont marché avec des groupes autochtones pour demander au gouvernement provincial d’empêcher l’usine de pâte à papier Dryden de déverser des produits chimiques qui empoisonnent l’eau et les habitants de Grassy Narrows. Pourtant, au lieu de prendre des mesures pour faire face à cette crise, les conservateurs de Ford ont choisi d’attaquer les solidarités ancestrales qui existent entre les peuples autochtones du monde entier et d’enquêter sur les éducateurs qui font leur travail. Ce mépris flagrant des droits autochtones et des droits de l’homme n’est que trop typique de ce gouvernement, et constitue un autre signe de ses tentatives de diviser ceux qui se battent ensemble pour la justice.
Ce ne sont là que quelques-uns des obstacles que nous devons surmonter collectivement sur la voie d’un avenir fondé sur la guérison et la réconciliation. Mais en travaillant ensemble, nous pouvons mettre fin aux traumatismes intergénérationnels qui continuent d’affecter les communautés autochtones et nous engager dans des efforts qui garantiront la guérison et le rétablissement.