Le 21 juin, le SCFP Ontario et le Conseil autochtone soulignent la Journée des peuples autochtones, une occasion de célébrer la force, l’histoire et la puissante résilience des Premières nations, des Inuits et des Métis de l’île de la Tortue.

Tout au long de ce mois, et en particulier le 21 juin, nous célébrons les réalisations, la diversité et les cultures autochtones.  Nous renouvelons l’engagement de notre syndicat à approfondir le travail de défense des droits des autochtones sur le lieu de travail et dans nos communautés. Nous sommes solidaires des travailleurs autochtones qui continuent à lutter contre la discrimination, le racisme environnemental et les effets persistants du colonialisme.

Les communautés autochtones continuent de porter le poids du colonialisme alors que les gouvernements fédéral et provinciaux n’agissent pas en faveur d’une vérité et d’une réconciliation véritables.  L’eau potable, un logement décent et une éducation correctement financée font partie des droits fondamentaux que les communautés autochtones luttent encore pour obtenir.

Cette année, cependant, nous rendons également hommage à une première historique qui a eu lieu en mai, lorsque le député néo-démocrate Sol Mamakwa s’est adressé à l’Assemblée législative de l’Ontario dans sa langue autochtone, l’oji-cree, également connue sous le nom d’anishininiimowin. M. Mamakwa est un survivant du système des pensionnats et il n’a pas été autorisé à parler sa langue pendant les années qu’il a passées dans ces établissements ; on lui a dit qu’il devait l’oublier. Pourtant, des décennies plus tard, il a été la première personne à obtenir le droit de parler une langue autre que l’anglais ou le français sur le parquet de la législature, et les membres du SCFP Ontario étaient parmi ceux qui, à Queen’s Park, ont été témoins de ce moment d’émancipation et d’histoire.

En célébrant cette victoire, nous devons également nous souvenir de la honteuse discrimination systématique et sanctionnée par l’État qui a tenté de priver les peuples autochtones de leurs droits, de leur héritage, de leurs familles et de leur culture. Dans les pensionnats, les peuples autochtones ont été dépouillés de leur culture, de leur langue, de leurs traditions et de leur sécurité. Ces horreurs ont été aggravées par le « scoop des années soixante » et continuent de faire écho aujourd’hui. Le fait d’avoir survécu à ces tentatives de génocide et de n’avoir jamais faibli dans leur détermination à être entendus, respectés et appréciés témoigne de la force et de la puissance de tous les peuples autochtones.

Les membres du Conseil autochtone de notre syndicat exhortent les membres du SCFP Ontario à profiter du 21 juin pour s’engager à en apprendre davantage sur les peuples autochtones en recherchant des célébrations locales dans leurs communautés.

« Écoutez les anciens parler de leurs enseignements et de leurs paroles de sagesse. Soutenez un artiste local par le biais de la musique, de la broderie perlée et de l’art. Assistez à un pow-wow et faites l’expérience directe de la culture », déclare Krystina McLeod, présidente nouvellement élue du conseil autochtone du SCFP Ontario.

Le Conseil autochtone exhorte également les sections locales et les membres du SCFP Ontario à en apprendre davantage sur la campagne « L’eau c’est la vie » de notre syndicat et à prendre l’engagement « L’eau c’est la vie », ainsi qu’à utiliser les ressources disponibles auprès du SCFP national, y compris le guide de négociation « Vérité et réconciliation », afin de négocier des clauses soutenant les travailleurs autochtones dans les conventions collectives.