TORONTO – Affirmant que l’Université de Toronto n’assure pas un salaire décent, les éducateurs sous contract, les instructeurs sous contract, les assistants d’enseignement et les chercheurs postdoctoraux ont voté à 94,4 % en faveur d’une grève si leur employeur ne prend pas de mesures pour faire face à l’augmentation du coût de la vie.
« Nous assurons la grande majorité de l’enseignement à l’université de Toronto, mais nous sommes moins bien payés que les autres enseignants qui dispensent les mêmes cours. Les enseignants et les travailleurs qui enseignent dans les laboratoires, corrigent les copies et favorisent l’environnement d’apprentissage de classe mondiale de l’université n’ont même pas les moyens de vivre dans la ville où ils enseignent », a déclaré Eriks Bredovskis, président de la section locale 3902 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Près de 8 000 universitaires, ainsi que le personnel d’entretien, de gardiennage, d’entretien des terrains, des résidences et des services de restauration, représentés par la section locale 3261 du SCFP, seront en position de grève légale au début du mois de mars.
Les travailleurs universitaires cherchent à obtenir des améliorations de la rémunération qui ont été limitées pendant des années par le projet de loi 124 anticonstitutionnel du gouvernement Ford. En outre, le SCFP 3902 fait pression sur l’université pour qu’elle remédie aux inégalités auxquelles sont confrontés des groupes de travailleurs moins bien payés alors qu’ils effectuent le même travail que d’autres sur le campus.
Les membres du syndicat demandent également à l’université d’être un leader à Toronto en fournissant à ses travailleurs les plus précaires un accès durable et abordable aux transports en commun, ce qui existe dans la plupart des universités canadiennes.
« Les transports en commun sont d’une importance vitale pour les travailleurs, d’autant plus que la différence entre nos revenus et le coût de la vie nous pousse à vivre de plus en plus loin de notre lieu de travail », a déclaré M. Bredovskis. « Ce que nous défendons profite aussi bien aux travailleurs qu’aux étudiants. Nos conditions de travail sont leurs conditions d’apprentissage ».
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