Bradford, ON – Après 61 jours de piquetage, les travailleurs et les résidents de la bibliothèque de Bradford West Gwillimbury n’allaient pas se laisser réduire au silence, a déclaré la section locale 905 du SCFP.
« Ouvrez la bibliothèque! » chantèrent les travailleurs et les résidents en solidarité lorsque le maire James Leduc a tenté de réduire le nombre d’intervenants lors du forum ouvert du conseil municipal, le mardi 19 septembre, en retirant même le micro aux membres de la communauté.
« Nous sommes sur la ligne depuis deux mois et c’est la quatrième réunion du conseil municipal à laquelle nous assistons pour faire savoir que nous avons besoin de salaires équitables pour pouvoir rouvrir la bibliothèque, » a déclaré Heidi Northover, employée de la bibliothèque depuis 36 ans. « Lors de la dernière réunion du conseil, le maire a décidé arbitrairement que seuls quatre intervenants étaient autorisés à s’exprimer dans le cadre du forum ouvert. Cela fait trop longtemps que la communauté n’a pas eu sa bibliothèque et nous n’allions pas être réduits au silence une nouvelle fois. »
« Le maire nous a abandonnés alors qu’un élève du secondaire parlait de l’importance de la bibliothèque, » a déclaré la présidente de la section locale 905 du SCFP, Katherine Grzejszczak. « Le conseiller Harper a même montré qu’il tournait le dos à une employée des SLD, mère de trois enfants, qui lui parlait de l’importance de la bibliothèque. C’est la troisième fois qu’un membre du conseil de BWG appelle la police sur les bibliothécaires. Le maire Leduc a essayé d’ordonner à la police de nous faire sortir. Ce n’est pas une question de police que le Forum ouvert ait été prolongé par 6 intervenants. Il s’agit d’intimider les femmes qui se battent pour un salaire équitable. »
Les 36 employés de la bibliothèque sont en grève depuis le 21 juillet pour obtenir une augmentation de salaire annuelle de 1,35 $/h pour les deux dernières années de leur convention collective.
« Pendant 20 jours, je me suis assise à cette table, j’ai parlé à cette table, » a déclaré Wendy Zwaal, présidente de l’unité de la section locale 905 du SCFP et ancienne membre du comité de négociation. « J’ai été insultée, on m’a montré un manqué de respect et j’ai été intimidée à cette table. Il y avait peu de négociations, sauf si l’on compte le temps que nous avons passé à négocier avec nous-mêmes. Le ton était condescendant, le message était le rejet. »
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