TORONTO (ONTARIO) – Les personnes qui assurent la sécurité des piétonnes et piétons les plus vulnérables de Toronto jouissent désormais elles-mêmes d’un plus grand bien-être. La semaine dernière, les 386 brigadières et brigadiers membres de la section locale 5519 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) à l’emploi de ASP Security Services ont ratifié leur première convention collective à 96,4 % des voix exprimées, soit une écrasante majorité.
Ils s’étaient joints au SCFP en novembre 2021, au terme d’une campagne de syndicalisation qui a duré un an. Cette convention collective de deux ans prévoit des gains majeurs, notamment une augmentation de salaire de 14 % qui permettra d’élever cette main-d’œuvre au-dessus du seuil de pauvreté, des protections encadrant le travail à temps plein, des congés de maladie payés et des congés de deuil. Les brigadières et brigadiers ont des tâches physiquement exigeantes ; c’est pourquoi leurs allocations pour lunettes et orthèses augmenteront.
Partout en Ontario, des villes sont confrontées à une pénurie de brigadières et de brigadiers ; ces améliorations contribueront à garnir les rangs afin d’assurer la sécurité des élèves.
« On pense rarement aux brigadiers et brigadières, et lorsqu’on le fait, on nous prend souvent pour des retraités », explique Myra Chico, présidente par intérim du SCFP 5519. « Mais ce n’est pas le cas à Toronto. Nous sommes des mamans et des papas, des personnes monoparentales. Nous avons souvent un deuxième ou même un troisième emploi. Nous essayons simplement de joindre les deux bouts, et cette convention collective nous aidera en ce sens. Je suis très fière de mes collègues, et nous sommes impatients de travailler avec la ville sur un contrat renouvelé. »
Les services de brigadiers scolaires sont coordonnés par la division des services de transport de la ville de Toronto. C’est un travail exigeant et souvent précaire, avec des quarts de travail fractionnés entre le matin et l’après-midi. Nos membres doivent parcourir de longues distances plusieurs fois par jour pour le travail ou rester assis dans leur véhicule jusqu’au début de leur deuxième quart. Ces gens travaillent, beau temps mauvais temps, à certaines des intersections les plus achalandées et les plus dangereuses de la ville ; ils se mettent en danger pour protéger les enfants et les personnes âgées. Et ils sont régulièrement harcelés par des automobilistes agressifs.
« On les a négligés et exploités pendant trop longtemps », souligne Daniela Scarpelli, une conseillère du SCFP qui a participé à la syndicalisation de ce groupe. « C’est précisément le genre de travailleuses et de travailleurs qui ont besoin de la protection d’un syndicat. Cette convention collective s’inscrit dans des efforts plus vastes du SCFP pour défendre les bons emplois syndiqués dans toute la ville. Tout travailleur mérite d’avoir son mot à dire à propos de son avenir. »
Le SCFP compte plus de 715 000 membres à travers le Canada. Ceux-ci œuvrent dans la santé, les services sociaux, les universités, les écoles, les transports, les municipalités et les communications. Les membres du SCFP 5519 se joignent à plus de 27 000 membres œuvrant fièrement à la ville de Toronto et qui, par leur bon emploi syndiqué, contribuent au dynamisme de nos communautés.
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