TORONTO (ONTARIO) – Deux nouveaux rapports révélant le niveau élevé de violence, d’abus et de harcèlement dont sont victimes les employés des foyers de soins de longue durée de l’Ontario seront rendus publics dans le cadre d’une conférence de presse à Queen’s Park le mardi 26 mars 2019, à 9 h 00.
Breaking Point: Violence Against Long-term Care Staff (« Point de rupture : la violence à l’égard du personnel des soins de longue durée ») est une enquête approfondie, qui vient tout juste d’être publiée, sur la violence à l’encontre du personnel des foyers de soins de longue durée de l’Ontario et elle a été effectuée par des chercheurs canadiens, soit les docteurs James Brophy et Margaret Keith, associés à l’Université de Windsor et à l’Université Stirling au Royaume-Uni. Les chercheurs, qui ont eu des entretiens de groupe avec des travailleurs des soins de longue durée de sept collectivités ontariennes, présenteront leurs conclusions et leurs recommandations pour le changement lors de la conférence de presse, mardi matin.
Une préposée aux services de soutien à la personne qui a participé à l’enquête et qui a également été victime de violence au travail et d’intimidation de la part de son employeur pour avoir dénoncé cette violence se joindra à eux.
Dans une seconde enquête en lien avec la première, on a interrogé plus de 1 000 membres du personnel de première ligne dans les établissements de soins de longue durée, qui sont membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) en Ontario, sur leurs expériences de violence au travail, en fonction de leur poste et de leur sexe, dans des foyers de soins de longue durée en Ontario.
Candace Rennick, secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario, et Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario du SCFP, rendront publics les conclusions du sondage qui a examiné la fréquence et le type de violence dont sont victimes les employés dans les établissements de soins de longue durée, ainsi que les perceptions des travailleurs quant à la qualité des soins offerts aux résidents et aux niveaux de dotation en personnel adéquats.
Dans l’ensemble, l’enquête Breaking Point et le sondage offrent un regard incisif sur la violence comme étant symptomatique d’un secteur qui sous-évalue son personnel et les résidents et la façon dont la violence affecte la santé et le bien-être des travailleurs – causant des blessures, des traumatismes émotionnels non traités, de l’insatisfaction au travail et de l’épuisement professionnel – et, fondamentalement, la qualité des soins aux résidents.
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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :
Stella Yeadon, Service des communications du SCFP, au 416-559-9300 ou à [email protected]
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