En raison de problèmes de qualité, au moins un hôpital de Toronto tente de se soustraire au contrat qui le lie à l’entreprise qui stérilise ses instruments chirurgicaux. Mais le SCFP demande, aujourd’hui, si l’Hôpital régional de Pembroke a vraiment fait les vérifications nécessaires avant de signer un contrat semblable.

«Malheureusement, l’expérience vécue avec cette compagnie est inquiétante, car des résidus sanguins et osseux ont été retrouvés sur des instruments qui étaient censés avoir été stérilisés, mais qui ont tout de même été renvoyés à un important hôpital figurant parmi sa clientèle. De tels problèmes de qualité peuvent signifier la fin d’une relation contractuelle. Nous demandons donc, aujourd’hui, si l’Hôpital régional de Pembroke a vraiment évalué de façon exhaustive le rendement de ce fournisseur, ainsi que les risques encourus, auprès d’autres hôpitaux. Nous craignons que la réponse à cette question soit négative», soutient le président du Conseil syndical des hôpitaux ontariens/SCFP, Michael Hurley.

La section locale 1502, qui représente le personnel de l’hôpital, a demandé au conseil de direction d’organiser une réunion afin que soient discutées les coupures de lits et de personnel, ainsi que la problématique de la stérilisation des instruments chirurgicaux. Le mercredi 21 octobre 2015, à compter de 10 h, la section locale 1502 tiendra une conférence de presse au 380 Isabella Street, à Pembroke. Cet événement médiatique permettra de souligner les inquiétudes que soulèvent les sous-contrats et les coupures budgétaires.

«Nous croyons qu’il faut jeter un regard nouveau sur cette proposition d’avoir recours à un sous-contractant pour mener nos opérations de stérilisation», explique la président de la section locale 1502, Cynthia Schulz.

“L’une de nos plus grandes préoccupations concerne les importantes dépenses que doit encourir l’hôpital pour s’approvisionner en plateaux et en équipement pour être lié à ce sous-contractant.»

L’Hôpital régional de Pembroke a fermé cinq lits médicaux ainsi que deux lits pédiatriques en raison d’un déficit budgétaire survenu plutôt cette année. Les évaluations du vérificateur général de la Ville établissent à 5,8 pour cent les hausses budgétaires annuelles nécessaires pour  couvrir les frais de fonctionnement de base. Mais à la place, l’hôpital a encaissé une coupe budgétaire de l’ordre de plus de 20 pour cent.

L’Ontario est la province canadienne qui dépense le moins pour ses hôpitaux publics, en plus d’être celle qui offre le moins de lits à ses patients parmi toutes les provinces et tous les pays développés de la planète.

 

Pour plus d’information, veuillez contacter:

Cindy Schulz
Présidente de la section locale 1502 du SCFP
613-735-0977

Michael Hurley
Président du Conseil des syndicats hospitaliers/SCFP (CSHO)
416-884-0770

Stella Yeadon
Service des communications du SCFP
416-559-9300