Les assistants à l’enseignement et à la recherche méritent une convention collective juste et raisonnable qui leur offre une véritable sécurité financière pour assurer leur réussite scolaire.
Loin d’être juste et raisonnable, l’entente que l’Université McMaster a offerte à ses assistants à l’enseignement et à la recherche – qui ont déjà souffert énormément de trois années d’une loi de restriction salariale – les fait reculer encore plus. Elle n’offre aucune sécurité d’emploi aux étudiants des cycles supérieurs qui font des heures supplémentaires ou aux assistants à l’enseignement de premier cycle actuels. L’Université McMaster n’a pas bougé sur les salaires et n’a offert aucune protection contre les hausses des frais de scolarité. L’entente proposée par l’Université McMaster ne traite pas de façon significative l’écart salarial important entre les assistants à l’enseignement des cycles supérieurs et ceux de premier cycle.
Les propositions du SCFP sont justes, raisonnables, existent à des universités comparables et l’Université McMaster en a les moyens. L’excédent consolidé total de l’Université au cours d’une seule année de pandémie (2020-2021) était de 232 millions de dollars. L’Université n’a pas non plus hésité à offrir des augmentations de salaire exorbitantes aux cadres supérieurs alors que le taux d’inflation était de beaucoup inférieur à ce qu’il est aujourd’hui. Tout ce que ces assistants à l’enseignement demandent c’est d’être traités équitablement.