Le vendredi 21 février, quatre syndicats de l’éducation de l’Ontario représentant des professeurs du primaire et du secondaire, ainsi que des travailleurs de l’éducation participeront à un débrayage d’une journée aux quatre coins de la province. Et nous, l’ensemble des 280 000 membres du SCFP-Ontario, dont font partie les 55 000 membres du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO), sommes solidaires de ces personnes.
Près de 200 000 professeurs et travailleurs de l’éducation de 72 conseils scolaires, affectant près de 5 000 écoles de la province, manifestent leur opposition aux coupures faites par le gouvernement Ford dans l’éducation. Ces professeurs et travailleurs sont membres de la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’élémentaire de l’Ontario, de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), de l’Association des enseignantes et des enseignants catholiques anglo-ontariens et de la Fédération des enseignantes/enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (FEESO).
« Nous sommes solidaires des membres de ces quatre syndicats parce que nos écoles publiques sont importantes », de dire Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. « Nous refusons de les laisser être désavantagés par des mesures qui obligent nos élèves à suivre des formations en ligne, les pressent dans des écoles surpeuplées et limitent les soutiens pour les élèves en difficulté d’adaptation scolaire. »
« Les membres du SCFP travaillent en équipe avec d’autres personnes au sein de nos écoles, principalement nos éducateurs de la petite enfance qui sont des enseignants-partenaires dans le programme de la maternelle », de dire Laura Walton, présidente du CSCSO. « Une garantie écrite pour protéger ce programme est une partie importante de ces négociations et pour l’avenir de nos enfants. »
En octobre de l’an dernier, lorsque les travailleurs de l’éducation du SCFP se sont mobilisés pour conclure une convention collective centrale qui assurait des investissements majeurs dans les services et les emplois de l’éducation publique, les membres de ces syndicats, ainsi que des membres de la collectivité et des parents se sont montrés solidaires de nos membres.
« Nous rendons maintenant la pareille en affirmant clairement que le SCFP est solidaire », de dire Candace Rennick, secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario. « C’est grâce à la solidarité que nos alliés dans le secteur de l’éducation concluront des conventions collectives négociées librement. »
Nous demandons à tous les membres du SCFP-Ontario de faire preuve de solidarité. Les travailleurs de l’éducation du SCFP ne feront pas le travail d’employés en grève. Nous nous joindrons à nos alliés sur les lignes d’information, sur les lignes de piquetage et autres actions.
« C’est grâce à la solidarité que nos alliés du secteur de l’éducation concluront des conventions collectives négociées librement, de dire Mme Rennick. Il est maintenant temps d’assurer que nos enfants ont les écoles qu’ils méritent. »
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