SUDBURY (ONTARIO) – Les données montrent que les agressions physiques, verbales et sexuelles subies par les membres du personnel des hôpitaux de l’Ontario sont courantes et en augmentation. Il est généralement reconnu que la violence au travail n’est pas suffisamment signalée.
« Les hôpitaux où il est dangereux de travailler pour le personnel sont également dangereux pour les patients. Selon notre sondage interne, le nombre d’agressions physiques et sexuelles subies par le personnel hospitalier est anormalement élevé en Ontario, toutefois les employeurs hospitaliers refusent de reconnaître sérieusement la violence dans la négociation collective », de dire Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO).
Présentement, le CSHO négocie une nouvelle entente provinciale au nom des 27 000 membres du personnel hospitalier représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), y compris ceux qui travaillent pour Horizon Santé-Nord (HSN) de Sudbury et pour le Centre régional de santé de North Bay (CRSNB), ainsi que pour des hôpitaux à Kenora, Fort Frances, Timmins, Geraldton, New Liskeard, Hearst, Nippising et Espanola.
« Nos membres ont indiqué de manière très forte qu’ils veulent que leur sécurité soit assurée dans les hôpitaux de l’Ontario, tout comme celle de leurs patients. Les pourparlers sont rompus jusqu’à ce que cette sécurité soit assurée et une campagne pour présenter ce problème au public est en cours », de dire Michael Hurley.
Le mercredi 27 septembre, à 10 h 30, Roger Richer, vice-président régional du CSHO du nord de l’Ontario, et Dave Shelefontiuk, président de la section locale 1623 du SCFP, qui représente environ 1 200 membres du personnel à l’hôpital régional de Sudbury, ainsi que Michael Hurley informeront les médias de Sudbury au sujet des derniers développements sur les négociations contractuelles, qui ont débuté en juin. Le briefing média se déroulera au bureau de la section locale 1623 du SCFP, au 888, rue Regent, bureau 205.
Les négociations entre le SCFP et l’Association des hôpitaux de l’Ontario (OHA) sont rompues depuis le 21 septembre, alors que les hôpitaux « ont même refusé de céder sur les points les plus simples concernant la violence au travail », soit plus précisément :
- une entente entre les hôpitaux et le syndicat à l’effet qu’un lieu de travail exempt de tout comportement violent est un objectif commun;
- faire en sorte que tous les hôpitaux affichent des panneaux indiquant qu’aucun comportement violent ne serait toléré;
- que les hôpitaux et le syndicat fassent une demande conjointe au gouvernement pour le financement nécessaire afin de rendre les hôpitaux plus sécuritaires en investissant dans des systèmes de signalement pour les patients violents; en recrutant dans les secteurs où les membres du personnel travaillent seuls et sont vulnérables face aux agressions (comme en psychiatrie); et en améliorant les rapports entre la police et les établissements correctionnels, d’autres établissements de soins de santé et les hôpitaux au sujet des patients violents.
« Nous croyons qu’un hôpital qui refuse d’accepter la violence à l’égard des patients et du personnel serait dans l’intérêt de tous, n’est-ce pas? », de demander Michael Hurley.
Le CSHO/SCFP représente des infirmiers, des nettoyeurs, du personnel des services de diététique, du personnel administratif, ainsi que des gens de métier dans 120 sites hospitaliers dans des collectivités de partout en Ontario.
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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :
Michael Hurley, président du CSHO, au 416-884-0770
Dave Shelefontiuk, président de la section locale 1623 du SCFP, au 705-929-8457
Stella Yeadon, Service des communications du SCFP, au 416-559-9300