L’an dernier, les travailleurs de la protection de l’enfance et le personnel de soutien de la Société d’aide à l’enfance d’Algoma ont mené à bien 1 164 enquêtes. Chacune d’entre elles visait à soutenir les enfants et les familles vulnérables. Les gens appellent l’agence parce qu’ils savent que les travailleurs de la protection de l’enfance feront tout ce qu’ils peuvent pour assurer la sécurité des enfants. Mais que se passe-t-il lorsqu’il n’y a pas assez de travailleurs à appeler, et que ceux qui restent sont maltraités et considérés comme acquis ?
La loi 124 a été adoptée en 2019 pour maintenir les salaires du secteur public à un niveau bas. Elle a plafonné les augmentations des travailleurs de la protection de l’enfance à 1 % par an à un moment où l’inflation atteignait presque un niveau record, ce qui a porté préjudice aux travailleurs et leur a fait perdre de l’argent. Nombre d’entre eux ont été contraints de quitter un emploi qu’ils aimaient.
Les bas salaires à CAS Algoma empêchent l’agence d’embaucher et de garder son personnel. Cela a un impact négatif direct sur les enfants, les jeunes et les familles qui dépendent de ces travailleurs.
Nos communautés ont besoin de ces travailleurs. Dites à la direction d’investir dans ces travailleurs et dans les services qu’ils fournissent en négociant un salaire équitable.