OTTAWA (ONTARIO) — Les besoins en matière de soins des résidents des établissements de soins de longue durée de l’Ontario ont augmenté de façon importante au cours des dix dernières années. Cependant, le gouvernement libéral provincial finance les soins de longue durée au niveau le plus bas au pays. Les données montrent qu’il manque aux résidents de 17 établissements de soins de longue durée de la région d’Ottawa 1 460 heures de soins de santé par jour et 532 642 heures par année comparativement au reste du Canada. Cela représente 273 membres du personnel soignant à temps plein additionnels.

Demain, le vendredi 21 avril 2017, à 12 h 30, le personnel des établissements de soins de longue durée d’Ottawa et de l’est de l’Ontario iront soulever les questions relatives aux soins et au manque de personnel au bureau de circonscription de la députée provinciale d’Ottawa-Vanier, Nathalie Des Rosiers. Ils veulent qu’elle appuie le projet de loi 33 (Loi sur le temps alloué aux soins), loi qui donnerait aux résidents 4 heures de soins quotidiens.

« Il est important que nos personnes âgées de l’Ontario sachent qu’il y aura quelqu’un pour leur donner les soins dont ils ont besoin et qu’ils méritent. Et ce n’est pas le cas présentement », de dire Joanne Waddell, une travailleuse d’un établissement de soins de longue durée de l’est de l’Ontario. « Nous tendons la main à tous les députés provinciaux des trois partis et nous leur demandons d’appuyer le projet de loi 33. C’est la bonne chose à faire. Pour nous tous. »

La majorité des résidents des établissements de soins de longue durée de l’Ontario ont plus de 85 ans et souffrent de problèmes médicaux complexes, dont bon nombre de démence.

À Ottawa et partout en Ontario, les préposés aux services de soutien à la personne et les infirmiers auxiliaires autorisés rapportent que les soins qu’ils peuvent fournir aux résidents sont inadéquats pour répondre aux besoins accrus des résidents. Selon eux, les soins sont compromis sur de nombreuses questions, y compris la propreté des résidents, la nourriture, les pansements, les conditions qui causent l’incontinence des résidents et un contrôle des infections insuffisant. Malheureusement, ils affirment qu’un manque de temps pour entourer les résidents d’affection, résidents qui sont souvent dans un état de vulnérabilité extrême et dans les étapes finales de leur vie, est maintenant la « norme acceptée ».

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