
Chaque jour, des gestionnaires de cas, des infirmières, des spécialistes du retour au travail, des spécialistes de la santé et de la sécurité et d’autres travailleurs qualifiés et dévoués qui fournissent des services indispensables aux travailleurs accidentés de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) se mettent au travail pour aider à assurer la sécurité des Ontariens. Ils veillent à ce que plus de 5,3 millions de travailleurs répartis sur 325 000 lieux de travail aient accès à leurs prestations, à ce que leurs familles reçoivent le soutien dont elles ont besoin en cas d’accident, à ce que les lieux de travail prennent des mesures pour atténuer les risques et à ce que les travailleurs blessés aient la possibilité de retourner au travail lorsqu’ils sont prêts.
Il ne s’agit pas seulement d’une assurance. Les travailleurs de la section 1750 du SCFP (également connue sous le nom de Syndicat des employés en indemnisation de l’Ontario – SECO) examinent les personnes derrière les dossiers et veillent à ce que tout le monde soit pris en charge. Leur travail prend du temps – pour évaluer correctement un cas, pour définir les mesures préventives nécessaires sur un lieu de travail, pour travailler avec les familles.
Ces membres du SCFP sont là pour aider les travailleurs à traverser certaines des périodes les plus difficiles de leur vie, mais en ce moment, ils ont besoin de notre aide. Le SECO est dans une impasse avec son employeur. Des charges de travail dangereusement élevées et un soutien minimal ont fait en sorte que les travailleurs de la CSPAAT souffrent d’anxiété et de dépression trois fois plus que la moyenne nationale. Lorsque l’équipe de négociation a soulevé ces questions à la table, elle s’est heurtée à la frustration et au manque de sincérité de la direction de la CSPAAT. Ces travailleurs méritent mieux. C’est pourquoi ils ont pris la décision difficile de cesser le travail.
Les travailleurs qui ne peuvent pas se rendre au piquet de grève sont encouragés à envoyer une lettre au Conseil d’administration de la CSPAAT pour lui demander de négocier de bonne foi avec le SECO. www.cupe.ca/wsib Envoyez votre lettre à .