TORONTO – Alors que la fête du Canada approche à grands pas, le Syndicat des employés en indemnisation de l’Ontario (OCEU/SCFP 1750) demande à la direction de la CSPAAT de prendre des mesures immédiates et de conclure une entente équitable pour les plus de 3 600 employés de première ligne qui sont toujours en grève.
Ces travailleurs – qui traitent les demandes d’indemnisation, soutiennent les plans de retour au travail en toute sécurité et assurent des services essentiels aux Ontariens blessés – ont déployé des efforts répétés pour parvenir à une résolution. L’équipe de négociation du syndicat est prête à intervenir 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Ce qui manque, c’est un mandat de la direction de la CSPAAT pour conclure l’entente.
« Nous voulons retourner au travail pour servir les travailleurs blessés et protéger le système d’indemnisation de l’Ontario », a déclaré Harry Goslin, président du OCEU/SCFP 1750. « Mais nous ne pouvons pas le faire sans une offre équitable, et nous ne pouvons pas l’obtenir si des décideurs comme le PDG ne sont pas présents à la table ».
Contrairement à l’équipe de négociation de l’employeur, qui a besoin de directives de la part de la direction, l’équipe du syndicat est un organe de décision doté de tous les pouvoirs. Ce déséquilibre a bloqué les négociations et prolongé une grève qui a perturbé les services et accru la pression sur les travailleurs blessés et le personnel de première ligne.
« La CSPAAT a le choix : continuer à faire traîner les choses ou faire tout ce qui est en son pouvoir pour conclure une entente avant la fête du Canada », a déclaré M. Goslin. « Notre message est simple : les dirigeants de la CSPAAT doivent se présenter à la table avec toute l’autorité voulue et conclure une entente équitable avant la fête du Canada. Les travailleurs accidentés et les personnes qu’ils servent ne peuvent plus attendre ».
Le OCEU demande au chef de la direction et au conseil d’administration de la CSPAAT d’agir maintenant et de faire le nécessaire avant la fête du Canada pour rétablir la stabilité, mettre fin à cette perturbation et parvenir à un règlement respectueux qui reflète le travail essentiel que ces employés accomplissent chaque jour.
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Bill Chalupiak
Représentant des communications du SCFP
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